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Le syndrome de l’imposteur chez la femme : et si on arrêtait d’en parler ?

Le syndrome de l’imposteur chez la femme : et si on arrêtait d’en parler ?

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Aujourd’hui, j’avais envie d’aborder le syndrome de l’imposteur chez la femme. Mais sous un prisme différent de ce qu’on a l’habitude de voir. J’ai pour ambition de t’ouvrir à une nouvelle façon d’envisager ce sentiment d’être un imposteur, de ne pas se sentir légitime ainsi que des clés de compréhension. Mon objectif est de te donner des pistes de travail pour dépasser ce sentiment là et avancer vers la concrétisation de ce qui t’anime au plus profond de toi.

Il existe déjà un épisode de podcast sur le sujet qui t’explique ce qu’est précisément le syndrome de l’imposteur, comment il se manifeste et comment faire pour le dépasser, notamment lorsqu’on décide d’endosser la casquette de l’entrepreneure. 

Dans cet épisode, on va aller plus loin dans la compréhension de ce qui est, non pas un syndrome, mais une expérience vécue en privé, en interne, à l’intérieur de soi.

Disponible également sur l’une des plateformes suivantes :  Spotify Anchor – Google Podcast 

Le syndrome de l'imposteur et le sentiment d'un manque de légitimité

Lorsqu’on ne se sent pas légitime d’obtenir tel poste ou d’exercer tel métier, les pensées qui nous traversent généralement sont :

  • « Je ne mérite pas »
  • « Je ne suis pas légitime pour… »
  • « Qui suis-je pour… »
  • « Je ne me sens pas capable de… »

On alimente ce discours intérieur malgré le fait que l’on soit compétente, que l’on est des feedbacks positifs, que nos objectifs soient atteints ou encore qu’on ait, à notre actif, une carrière rondement bien menée.

En fait, nous pensons que nous ne méritons pas notre réussite, que c’est le fruit du hasard ou le travail d’un collectif.

On croit également qu’il n’y a pas lieu que les autres portent attention à notre travail, à nos idées, à nos projets.

 

Pourquoi taire nos émotions alors qu'on est tous concernés par ces moments de doute ?

Nous sommes tous et toutes concernés des moments de doute, d’incertitude sur nos capacités, nos compétences et nos aptitudes.

Là où le bas blesse, c’est que lorsqu’on ressent ce doute, on n’en parle pas. On le garde pour nous.

En psychologie sociale, il existe le concept de « l’ignorance pluraliste ». Au sein d’un groupe, on va retrouver plusieurs personnes qui pensent avoir des perceptions, des croyances ou des attitudes différentes du reste du groupe.

Comme on a la croyance que ce que l’on pense, ressent n’est pas ce qui est vécu par le reste du groupe, qu’on est la seule ou le seul à penser que ce n’est pas normal d’avoir des doutes ou des incertitude sur ses capacités, compétences, alors on nourrit ce doute de soi en privé. On le cache. On ne le partage pas. 

Du coup, on s’auto-censure en ne voulant pas partager une idée, en ne postulant pas à tel emploi ou à telle formation ou en n’arrivant pas à se lancer dans son projet entrepreneurial.

Il est donc important de libérer la parole sur le sujet et de prendre conscience que le doute, l’incertitude ou même la peur ne sont que des émotions. Elles ne nous caractérisent pas. Nous ne sommes pas nos émotions. 

Le syndrome de l'imposteur chez la femme

Donc si on part du postulat que TOUT le monde est concerné, comment se fait-il qu’on est l’impression que le syndrome de l’imposteur ne concerne que la femme ?

Mais force est de constater que le sujet est principalement traité pour les femmes.

Les femmes seraient davantage sujettes au syndrome de l’imposteur. Pourquoi ? J’y vois UNE raison principale.

Une raison ancrée dans l’inconscient collectif et qui est liée aux stéréotypes de genre.

Nous évoluons toujours dans une société patriarcale. Et malgré toutes les mesures qui peuvent être prises et partant pourtant d’un bon sentiment, ne viennent justement qu’amplifier le sentiment pour les femmes que leurs compétences et performances, seules ne suffisent pas.

La femme est souvent remise en question. Le fait de ressentir du doute, de l’incertitude ou même de la peur ne devrait en rien conduire la femme à se sentir comme non légitime ou comme une fraude.

En fait, à travers des lois, des accords d’entreprise qui visent à instaurer des quotas de femmes dans les sphères les plus hautes de l’entreprise ne fait qu’alimenter la croyance que la femme, dans toute sa complétude, n’est pas ASSEZ.

Du coup, des femmes qui arrivent à des fonctions importantes, dans des moments de doute ou d’incertitude, peuvent se mettre à nourrir la croyance que si elles occupent ces fonctions, c’est parce que l’entreprise y était obligée pour éviter de se retrouver avec une sanction pécuniaire.

Même si la femme a accédé à ses fonctions en raison de ses compétences, aptitudes, connaissances, elle peut avoir le sentiment de ne pas mériter.

Or, les hommes ne sont pas enfermés dans ce système. Même si dans les faits, ils sont également sujets à ce sentiment de ne pas être légitimes, il n’y a pas tout système derrière, tout un modèle organisationnel, sociétal qui vient appuyer dessus. Du coup, chez l’homme, cela se manifeste plutôt par des addictions ou la fuite face à des situations stressantes.

La femme, qui accède à de nouvelles fonctions, à un poste à responsabilité ou qui s’engage dans un nouveau métier peut se dire : « mais qui suis-je pour… », « mon pays a besoin de légiférer pour me permettre l’accès à… »

Quand on prend un peu de recul, c’est dingue quand même !!

Les stéréotypes véhiculés dans notre société joue un rôle essentiel dans ce fameux plafond de verre.

Inconsciemment, nous nous considérons, toujours, comme étant moins intelligente que les hommes. 

 

Comment dépasser cela concrètement ?

Lorsqu’on évolue dans une organisation, on est forcément tributaire de l’organisation elle-même dans ses valeurs, dans son mode de fonctionnement, dans son histoire, dans sa philosophie etc…

Mais lorsqu’on devient cheffe d’entreprise, entrepreneure, nous sommes les seules capitaines du navire. Par conséquent, les obstacles et les barrières, nous nous les construisons nous-mêmes ! 

Prends conscience de cela. Et prends donc conscience du panel de possibilités qui t’est offert.

Tu as besoin de changer de paradigme en sortant de ces croyances sociétales et en décidant que les préjugés stéréotypes ne sont plus ta réalité.

Développe ton leadership. Prends confiance en tes aptitudes et compétences. Et fais preuve d’intelligence émotionnelle en apprenant à te leader dans l’inconfort

Encore une fois, tu n’es pas le doute, l’incertitude ou la peur. Mais qui dois-tu devenir pour garder la face lorsque tu es traversée par ces émotions.

Conclusion sur le syndrome de l'imposteur chez la femme

Après la lecture de cet article (ou l’écoute de ce podcast), j’espère que votre vision aura changer sur ce sentiment d’être un imposteur, de ne pas être légitime notamment lorsqu’on est une femme. Et que, suite à ta prise de conscience, tu passeras à l’action pour développer ton leadership, croire en toi et en tes capacités pour avancer vers la concrétisation de ce qui t’anime vraiment.

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