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Du marketing au coaching capillaire, la reconversion d’Ylanaé

Du marketing au coaching capillaire, la reconversion d’Ylanaé

témoignage d'une reconversion professionnelle réussie

Lorsqu’on se sent appelé·e à réaliser un changement de vie professionnelle, on cherche souvent à s’inspirer. 

Je suis donc ravie de te partager le parcours inspirant d’Ylanaé qui a quitté son job de Cheffe de produit dans l’informatique pour le coaching capillaire. Aujourd’hui, entrepreneure et à la tête d’une entreprise florissante. Elle accompagne les femmes à apprivoiser leurs boucles (mais son travail est bien plus profond et intime que cela…) et elle forme également celles qui désirent devenir Coach capillaire.

Nous te partageons de vraies pépites entrepreneuriales.

Ylanaé, qui es-tu ?

 

Ylanaé : Alors, je me présente : Ylanaé, je suis aujourd’hui formatrice et coach capillaire pour les femmes qui ont les cheveux texturés. J’ai lancé mon entreprise en 2019 maintenant, donc ça fait 4 ans que je fais ça.

 

Vanessa : Ok, super. Bon alors, moi je sais que tu n’as pas toujours fait ça, c’est pour ça que tu es là aussi, c’est parce que tu as un parcours de reconvertie. Est-ce que tu peux nous en dire plus ? Qu’est-ce que tu faisais avant ? Et comment tu en es venue finalement à devenir formatrice et coach capillaire, enfin vraiment un métier qui était probablement inexistant avant ou méconnu ! Quelle est ton histoire un petit peu Ylanaé ?

 

Ylanaé : Alors, en fait ce qui s’est passé c’est que moi j’étais chef de produit depuis on va dire… 6 ans, 7 ans, quand j’ai commencé en fait à en avoir marre de mon travail, puisque j’étais dans une entreprise qui avait pas mal de pression, j’aimais ça, parce que j’avais beaucoup, et j’ai toujours beaucoup, d’ambition donc j’avais envie vraiment de gravir les échelons etc. sauf qu’il est arrivé un moment, où : il y avait de plus en plus de personnes autour de moi qui tombaient en burnout. Il y avait de plus en plus de personnes qui, voilà, tombaient un petit peu autour de moi, et je me suis dit : « ok, il y a un souci par rapport à ça ». Donc, c’était pas question pour moi en fait de vivre dans un environnement comme ça, surtout que de plus en plus je me sentais mal le soir, j’avais hâte de rentrer chez moi. Quand je rentrais chez moi, j’avais la boule au ventre le dimanche soir, j’avais ce fameux blues du dimanche soir dont on parle et on en rigole un petit peu mais en fait pour moi c’est quand même un signe assez alarmant qu’il y a un souci en fait au niveau de son travail. Donc à partir de ce moment-là, j’ai essayé de trouver on va dire un échappatoire parce que j’étais dans ce métier-là, j’avais la sécurité financière, et je me voyais pas quitter ce travail-là, cette société là, en tout cas au premier abord. Donc j’ai essayé de m’échapper, et j’avais une passion, qui a été naissante on va dire, pour les cheveux texturés. Parce que moi-même j’avais des problématiques par rapport à mes cheveux, c’est-à-dire que pendant des années j’ai lissé mes cheveux, j’ai décoloré mes cheveux, jusqu’au jour où j’étais chez le coiffeur, j’étais complètement ratée et je me suis dit : « bon, si ma confiance en moi passe uniquement au travers de l’aspect de mes cheveux, c’est qu’il y a un souci aussi. Et puis, en fait, j’ai envie de m’assumer au naturel avec mes cheveux bouclé ». Donc ça s’est fait vraiment en parallèle tu vois : d’un côté mon métier qui me plaît de moins en moins, de l’autre côté cette passion un peu échappatoire pour échapper en fait à ce quotidien, à mon travail, parce que je rentrais chez moi, tu vois, je travaillais sur ce projet-là, donc j’ai tout simplement créé une page Instagram pour ça, pour donner mes conseils de manière très simple. Jusqu’au jour où en fait je me suis dit : « j’en ai vraiment marre de l’entreprise dans laquelle je suis ». Et il y a un événement aussi de ma vie personnelle qui a fait que je me suis dit : « bon, la vie peut s’arrêter du jour au lendemain, du coup il est temps de changer ça ». Et étrangement, à cette époque-là j’étais pas du tout dans l’optique de professionnaliser ce que j’étais en train de faire sur Instagram, c’est-à-dire donner des conseils, commencer à faire du coaching en développement personnel, on pourra en parler après du métier de coach capillaire. Et du coup, la solution que j’ai trouvée a été de changer de boîte. Donc j’ai changé de boîte, je me suis lancée et j’ai été dans une une start-up parce que je me suis dit : «  bon au moins il y aura beaucoup moins de pression. On joue jeux de société entre 12h et 14h, je finis à 17h, c’est parfait ». Sauf que je me suis rendue compte, enfin j’ai été face à la situation complètement inverse, c’est-à-dire au bord du burnout, je me suis rendu.. enfin, j’ai été dans la situation, j’étais dans le bore out tu vois. J’étais vraiment dans l’ennui total et ça ne me convenait pas non plus quoi. Donc ce qui fait que, au bout d’un moment en fait, je me suis dit : « bon j’ai pas envie de rechercher une autre entreprise, je viens de changer de boulot, clairement voilà, donc c’est pas grave, je vais rester dans cette boîte, mais je vais travailler le matin pour cette société et l’après-midi en fait je vais plus consacrer de temps à mes activités sur Instagram pour professionnaliser mon activité de coach capillaire naissante”. 

 

Vanessa : Ok. Mais qu’est-ce qui t’a fait dire que finalement cette passion, c’était quand même la bonne voie pour toi ? Moi j’ai ce discours-là, et je te l’avais partagé, c’est que souvent les gens arrivent vers moi et me disent : « mais Vanessa, j’ai pas de passion, c’est une catastrophe, j’ai pas de passion ». Parce que, qu’est-ce qu’on entend partout c’est : « tu cherches ta voie ? Bah cherche ta passion et puis tu auras trouvé ta voie ». Et en règle générale, moi j’ai pas du tout ce discours-là. Je dis : « tu n’as pas de passion ? Bah bonne nouvelle ». Parce qu’en fait, quand on se lance comme ça dans une reconversion professionnelle et qu’on veut partir vers une passion, et bien on prend le risque finalement de ne pas être en capacité d’être dans ce que j’appelle « une carrière authentique », c’est-à-dire de pouvoir allier la passion avec qui je suis intrinsèquement, quels sont mes talents, et donc je peux pas être en capacité d’exprimer pleinement ma singularité dans cette passion. Donc toi finalement t’as pris ce risque-là, aujourd’hui ça te réussit plutôt bien. Qu’est-ce qui a fait que tu t’es dit : « je vais me lancer, je vais professionnaliser ce truc-là ? ». Qu’est-ce qui t’a fait croire que finalement il y avait un potentiel, qu’il y avait un marché finalement ?

 

Ylanaé : En fait ce qu’il s’est passé c’est que, de plus en plus, je passais du temps sur Instagram pour donner des conseils etc. aux personnes qui me contactaient par message. Et je passais des heures sur mon téléphone, je passais 3, 4 heures à répondre aux messages en plus de mon travail, donc j’étais vraiment.. Je pense que, je sais pas combien d’heures je travaillais par jour mais beaucoup trop. Et en fait, je ne m’en lassais pas ! Déjà c’est ce point-là, je m’en lassais pas, je pouvais parler de cheveux, de conseils capillaires, pendant des heures. Et je me suis heurtée à une problématique, c’est que je disais : « j’ai envie d’aller plus loin, j’ai envie d’aller plus loin que juste des messages ». Et à l’époque, en plus il y avait pas tu vois ce réflexe de prendre des notes vocales pour répondre aux personnes etc. donc c’était vraiment que de l’écrit. Quand je dis ça, j’ai l’impression que ça fait 10 ans tu sais mais vraiment c’était ça. Et donc j’ai commencé à parler de cette problématique-là à mon conjoint, et je lui disais : « mais en fait il faudrait aller plus loin que donner des simples conseils. Parce que je vois bien, que, déjà ça a ses limites, et aussi que c’est pas qu’une histoire de cheveux en fait », qu’il y avait des personnes qui avaient vraiment des traumatismes, qu’il y avait des personnes qui, même si leurs cheveux étaient parfaits, esthétiquement parlant hein, quand on dit ça, ça coche toutes les cases esthétiques on va dire ça comme ça, et qu’il fallait aller plus loin. Et de là il me dit : « bah écoute, il faudrait qu’en fait tu fasses comme du coaching » et à cette époque, je connaissais pas tant le coaching que ça, et je lui disais : « mais du coup ça serait quoi ? », et il me dit : « bah tu as qu’à faire du coaching capillaire ». Et mon premier réflexe ça a été de lui dire : « bah ça existe pas ». Et lui de me dire, parce qu’il avait une fibre on va dire plus entrepreneuriale parce qu’il a travaillé au Canada etc. , il m’a dit : « bah justement, si ça n’existe pas fais-le ». Et ça, ça a été vraiment, tu vois, quand on se dit parfois « il y a une situation et il y a deux réactions possibles » ? Bah là, c’était tout à fait ça tu vois. Donc d’un côté, moi j’étais très… j’ai toujours été habituée dans ma vie à avoir ce truc de la bonne élève, tu suis les codes, tu vas pas à côté quoi, et de là de « Think out of the box ».

 

Vanessa : C’est ça, comment oser sortir du cadre.

 

Ylanaé : Exactement exactement, ça a été tout à fait ça et à partir de ce moment-là, je me suis dit « ah mais oui, mais c’est vrai qu’en fait inconsciemment je mettais déjà en place des méthodes de coaching, même dans les échanges que j’avais avec les personnes etc. », donc j’ai commencé à me former au coaching aussi, j’ai testé en fait ce concept-là en disant « bah voilà, j’ai un concept à vous proposer ». Je me souviens à l’époque, j’avais lancé un ebook et à la fin je disais : « bah voilà, tu peux t’inscrire à mon coaching capillaire, voici ce que c’est etc. » et en fait en 24 heures j’ai eu 50 inscrites. 

 

Vanessa : Wouah.

 

Ylanaé : Alors c’était gratuit bien évidemment, donc il y a aussi ce truc-là. Mais il y a eu 50 inscrites. Il y a eu 50 présentes du coup, parce que parfois quand c’est gratuit, tu vois on se dit « ah, bon elle va s’inscrire » et puis en fait après elle se manifeste pas. Mais là il y avait vraiment cet engouement, cette envie, donc j’ai fait ce bêta test sur ces personnes-là et les avis ont été incroyables. Donc j’ai continué dans cette voie.

 

Vanessa : Ok, super. Donc finalement, est-ce que ton conjoint, qui avait cette fibre-là plus entrepreneuriale, t’a aidée ? Parce que c’est vrai que, souvent, quand on se lance comme ça un peu dans des métiers, dans le mieux-être, dans le développement personnel, on n’a pas cette façon de faire qui est de : je teste d’abord cette offre, pour peut-être la peaufiner, pour être dans cette démarche d’itération. Et finalement, toi, c’est ce que tu as fait, tu avais déjà ta communauté finalement parce que tu avais déjà commencé à communiquer, et ça merci, merci Ylanaé de le présenter ainsi, parce que, souvent, les personnes que j’accompagne et qui sont dans cette réflexion de devenir entrepreneure, elles savent pas trop à quel moment, finalement, commencer à acquérir les connaissances et les compétences pour être pleinement entrepreneure. Et finalement, toi ce qui s’est passé, c’est que : au démarrage, tu avais pas du tout cette idée-là mais par contre tu as créé une communauté avec des personnes qui t’ont suivie. Mais le jour où tu t’es dit « je professionnalise le truc et j’ai besoin de bêta testeuses pour mon offre », en fait les personnes elles étaient là. Donc ça c’est génial parce que tu as gagné un temps dingue ! Donc bravo. Donc, question : est-ce que ton conjoint, du coup, t’a aidé dans cette démarche-là, ou c’est toi par curiosité, comment tu as procédé ?

 

Ylanaé : Procédé par rapport à quoi ? Par rapport au lancement ?

 

Vanessa : Par rapport au lancement , par rapport au fait de te dire « et ben, je vais trouver des personnes pour tester mon offre ». Tu aurais pu te dire « bon bah voilà, j’ai un truc à vendre et puis on verra, adviendra ce qu’il adviendra ».

 

Ylanaé : Ouais, bah en fait initialement c’était pas du tout l’argent le moteur. Donc tu vois, c’était vraiment « tiens, j’ai un concept trop bien, je vais le tester, on va voir si ça fonctionne, on va voir si ça va vraiment les aider ». Et je pense qu’il y a une erreur qui est souvent faite quand on se lance dans l’entrepreneuriat, c’est directement.. Alors bien sûr, c’est important, on vit pas d’amour et d’eau fraîche tu vois, mais on pense trop souvent à l’argent direct. Et du coup, on s’intéresse même pas à la personne qu’on veut aider. Si tu t’intéresses pas à la personne que tu veux aider, tu vas toujours être à côté de la plaque. Donc moi tu vois, à cette étape-là, j’étais vraiment : « ok, j’ai une idée, qui vient de ma petite tête-là, donc je vais voir si ça intéresse et je vais voir aussi par rapport à moi, par rapport à mon aisance pour construire le programme, l’accompagnement » parce que, pour moi, c’était important que ça soit bien ficelé avant de le proposer éventuellement en payant. Enfin, c’est pas éventuellement, je savais qu’à terme ça allait être payant tu vois, mais je veux dire, je me suis pas directement posé les questions de quel prix, quel format et tout. C’était plus, voilà : déjà le concept, comme c’est novateur, quand on a eu cette idée-là de terme « coaching capillaire », notre réflexe numéro 1 ça a été de chercher sur Google tu vois : « coaching capillaire, est-ce que ça existe ? ». Il y avait rien tu vois, donc on s’est dit « ok il y a quelque chose à faire ». La manière dont il m’a aidée, c’est vraiment ce truc de : quand on commence on n’est pas sûr de soi, donc on veut faire comme les autres, « ah si ça marche pour elle, il faut que je fasse comme ça » et il y en avait beaucoup qui me disaient « mais Ylanaé, tu devrais créer un e-shop etc. » et moi je voulais pas tu vois, parce que j’étais convaincue d’une chose, c’était qu’il avait déjà.. C’était le début, mais il y avait des e-shops qui commençaient à être mis en place etc., mais pourtant les personnes qui achetaient sur ces e-shops avaient toujours les mêmes problématiques. Je savais très bien que c’était pas un souci de produit. Et moi-même j’avais j’avais rencontré ces problématiques-là tu vois. Donc je me suis dit « ok, il faut que je le teste ». Et mon conjoint m’a aidée dans le sens où il avait plus ce truc de « out of the box » tu vois, genre vraiment plus américanisé, tu vois le truc. Et c’est ce qui m’a aidé aussi. Et puis le soutien, c’est important d’être aussi entouré par des personnes qui nous soutiennent. Et ce qui m’a aidé aussi, qu’on se le dise, bah c’est moi-même en fait tu vois, c’est ma passion, c’est ma détermination. Je le précise parce que, cette semaine justement, j’ai une cliente qui m’a dit « ah oui mais moi je vais me lancer…», dans le cadre de ma formation pour les professionnels, « moi je vais me former si mon conjoint est derrière moi ». Mais moi ce que je lui ai répondu, j’ai dit : « ok c’est important, mais en fait la première personne qui doit croire en toi, c’est toi-même. Parce que déjà, si tu crois pas en toi-même, bah les autres vont pas adhérer non plus à ton idée, ça va se ressentir en fait ».

 

Vanessa : Bien sûr, complètement. C’est très important tu ce que tu soulignes Ylanaé par rapport à ça, et c’est souvent ce que je dis, c’est que : « tu peux pas attendre des autres qu’ils te reconnaissent, ou qu’ils aient confiance en toi si toi-même tu n’es pas en capacité déjà de croire en ton potentiel, de croire en ton idée, et de pouvoir y aller ». Donc ça c’est vraiment intéressant Ylanaé. Et, alors du coup, tu as donc testé cette approche. Est-ce que c’est quelque chose que tu as offert ou alors tu as décidé d’être dans cette phase de test avec un tarif préférentiel quand même ? Comment tu as raisonné par rapport à ça ?

 

Ylanaé : Non c’était vraiment du gratuit, vraiment. C’était plus pour connaître bien le marché, les attentes etc. tu vois, et moi m’entraîner. Donc j’avais pas forcément cette envie-là, de faire proposer en payant, donc j’ai proposé gratuitement, ça a duré on va dire 3 mois cette phase-là…

 

Vanessa : D’accord 

 

Ylanaé : J’ai testé un petit peu plusieurs formules etc. et ensuite je me suis dit « bon bah, ok, maintenant il est temps de construire une offre, il est temps de le faire payant ». Et à l’époque c’était donc un accompagnement individuel qui durait.. Enfin, il y avait plusieurs propositions possibles. Et donc c’est comme ça que ça a commencé.

 

Vanessa : D’accord, super. Et donc, dans la structuration de cette offre, et aussi dans cette démarche un peu plus entrepreneuriale, est-ce que ton ancien métier t’a aidé ? Est-ce que tu t’es appuyé sur des compétences et des connaissances que tu avais déjà en amont ?

 

Ylanaé : Oui. Alors moi j’ai toujours été.. tu vois à 21 ans, enfin 18, 19, 20.. Oui, 21 ans donc je deviens chef de produit, je suis en alternance à ce moment-là, pendant 2 ans je le fais, et ensuite du coup à 23 ans, je me retrouve chef de produit, à manager les équipes etc. Et pour te donner un peu l’image, une semaine après mon arrivée dans l’entreprise, je dois faire une présentation en anglais devant 70 personnes. Sachant qu’on est dans le milieu de l’informatique, donc c’est que des hommes etc. On me demande « ah mais tu es la stagiaire ? ». Non, je suis celle qui va présenter le projet tu vois. Donc, de par mon expérience ça m’a toujours aidé à.. Enfin, je me suis construit autour de « ah vas-y, vas-y, let’s go, tu as peur mais vas-y ». Donc tu vois, ça ça m’a bien aidé à à avoir cette force-là pour y aller même si j’avais peur. Tu vois, ça m’a beaucoup aidé. Ensuite toutes les méthodes marketing que j’ai pu apprendre, mais étonnamment : il y a une énorme différence entre apprendre et le faire dans son métier, et le mettre en pratique quand c’est toi, ton propre projet, tu vois. Donc ça, j’ai évolué sur ça au fur et à mesure. J’ai plein de stratégies qui ont été mises en place, parce qu’au début c’était vraiment, j’avais cette croyance que : parce que j’avais une audience, j’allais proposer un service et tout le monde allait dire « oui ». Sauf que, quelques années plus tard, ce qui s’est passé donc.. Là on avance de 2 ans, quelques années plus tard, ce qu’il s’est passé, là on avance de 2 ans, 2 ans plus tard j’ai lancé une nouvelle formule d’offre de coaching capillaire. Et à cette époque-là j’ai, je sais pas, j’ai 15 000 abonnés je pense sur Instagram. Le chiffre est important, parce que c’est ce que j’enseigne aussi à mes clientes. Et en fait ce qui se passe, c’est que je fais un lancement avec cette nouvelle offre-là que je trouve géniale, je me dis « ah les gens vont adorer etc., mes prix ont changé certes mais le programme est incroyable, je sais qu’il va faire des résultats incroyables sur mes clientes etc. ». Le résultat de ce lancement, c’est que je fais zéro vente. Donc je me dis : « ok, en fait là, je croyais que, parce que j’avais une audience, ça allait vendre tout seul » mais le fait est que, et c’est exactement ce que je dis toujours à mes clientes : zéro x 200 ça fait zéro. Zéro x 2000, ça fait zéro. Zéro x 20000 ça fait toujours zéro. Si tu n’apprends pas les compétences de vente, tu auras beau avoir le meilleur produit du monde, bah tu n’arriveras pas à le vendre. Donc si tu sais pas vendre à 200 personnes, tu sauras pas vendre à 2000 ni à 20000, donc arrêtons la chasse aux abonnés. Et je pense que ça peut aider aussi celles qui se lancent sur Instagram, qui ont cette activité-là, parce qu’elles savent qu’elles ont leurs clients sur Instagram aussi. Apprenez à vendre en fait, ne faites pas la chasse aux abonnés. Même si vous avez 5 likes sur votre post, bah ça veut dire que c’est déjà cinq personnes qui sont intéressées. Donc allez leur parler allez voir un petit peu ce qui se passe chez elles. C’est quoi leurs frustrations ? C’est quoi leurs peurs, leurs rêves ? Il faut déjà commencer par là, tu vois. Je pense qu’il y a une erreur qui est souvent faite par les entrepreneurs, que j’ai aussi faite, c’est de vouloir créer le produit parfait sans vouloir le tester et se reposer uniquement sur le produit. Mais en fait, pour que les gens découvrent votre produit, il faut déjà que vous le vendiez.

 

Vanessa : Ouais. Et alors, c’est super ce que tu nous partages parce que, finalement, c’est aussi notre capacité à bien cerner et à bien comprendre notre clientèle cible. Donc on peut, comme tu le dis, avoir le super beau service ou produit, si derrière on n’a pas bien cerné la problématique de notre cible, et que oui derrière on n’utilise pas des stratégies marketing et qu’on a pas des connaissances de base en vente, bah en fait effectivement il va rien se passer. C’est pas parce qu’on a une grosse communauté, ou une grosse audience, qu’on gagne mieux sa vie que quelqu’un qui a une petite audience. J’ai une petite audience et je suis persuadée que je gagne mieux ma vie que des personnes qui ont 10, 15, 20 000 followers sur Instagram. Et donc ça c’est intéressant aussi de le préciser parce que, oui on a cette croyance que quand on voit des comptes avec plein de gens « waouh, ces personnes elles doivent cartonner ». Et en fait, très justement, tout va dépendre aussi de ces fameuses connaissances et compétences entrepreneuriales, et donc j’inclus tout ce qui est marketing, vente, le fait de mettre en place vraiment des stratégies, et de pas créer du contenu pour créer du contenu. Je présuppose que quand toi tu crées du contenu sur Instagram, tu le fais avec une réflexion en amont et tu sais pourquoi tu postes ce que tu postes.

Ylanaé : Bien sûr. Tout est stratégique. En gardant un maximum de naturel et authenticité, hein, c’est pas parce que c’est stratégique.. On dit les mots marketing, vente, je sais que parfois ces termes-là ça peut un peu être vu comme le truc bourrin et tout…

Vanessa : Oui, moi à un moment donné, à chaque fois, quand on parlait de stratégie je « ah mais ça veut dire quoi stratégie, arrête avec ce terme ». Je sais qu’à un moment donné, je ne pouvais plus le dire ce mot, mais maintenant ça fait partie de mon vocabulaire.

Ylanaé : Mais oui, mais en fait c’est stratégique c’est juste comment..  J’ai un objectif, comment je fais en sorte d’aller vers cet objectif-là, avec quelles actions, avec quelle méthode. C’est ça une stratégie en fait. C’est un plan. Donc oui, bien sûr, c’est réfléchi ,c’est pas parce qu’on fait plus de contenu qu’on aura plus de ventes. Parce que si vous proposez toujours du gratuit, bah les gens ils vont dire « oh génial, elle me propose tout en gratuit, j’ai pas besoin de payer son produit ». Pour moi, pour aider celles qui nous écoutent, pour moi il y a cinq conditions pour lesquelles un client va acheter chez nous : c’est déjà si il a un problème urgent qu’il doit résoudre. Si c’est pas urgent, il le fera dans 3 mois, 6 mois, 1 an, 2 ans. Ensuite, ça va être qu’il ait confiance en vous. S’il a pas confiance en vous, s’il a l’impression que vous êtes une arnaqueuse ou autre, bah il va pas venir acheter chez vous. Moi je fais de la publicité Facebook, parfois il y a des personnes qui commentent sous mes pub « arnaque, arnaque ». Je sais que, clairement, il y a un cheminement à faire avant qu’elle soit chez moi. Et bien souvent, enfin bien souvent, j’ai pas les statistiques mais ça m’est arrivé plusieurs fois d’avoir des clientes au début qui disaient « non mais c’est de l’arnaque, c’est trop beau pour être vrai » et qui en fait sont devenues clientes après. Et c’est les meilleures ambassadrices tu vois. Donc il y a ce point aussi. Ensuite ça va être que, finalement, il est persuadé que la méthode que vous allez proposer c’est la meilleure méthode. Il se dit ok, il est vraiment convaincu par le fonctionnement de tout ça. Et le 5ème point, c’est qu’il ait confiance dans sa capacité à avoir le résultat. Parce qu’on peut avoir une personne qui va avoir on va dire une haute désirabilité d’atteindre le résultat promis, mais s’il se sent pas capable d’atteindre le résultat, avec la méthode par exemple, et bien il va pas venir chez vous, parce qu’il va se dire « ça va pas fonctionner pour moi ». « Non mais pour moi c’est différent, moi je suis différente ». Et c’est difficile pour l’ego aussi d’accepter de recevoir de l’aide de la part de l’extérieur. « Non mais moi je sais mieux que les autres, du coup j’ai pas besoin d’un accompagnement » ou alors : « bah non mais moi je suis pas capable, je vais pas y arriver ». Parce que, moi je le vois pour mes clientes par exemple, tout l’accompagnement repose sur la science du cheveux et parfois elles se disent « non mais moi c’est différent, moi ça va pas fonctionner pour moi » et c’est pour ça que j’insiste sur ce truc de « la science ne trompe pas ». « À partir du moment où c’est scientifique, c’est A + B = C » tu vois. Donc c’est ces cinq conditions-là qui vont faire que la personne va acheter chez vous. Et donc dans tous les contenus que je fais, je me pose toujours cette question-là : « ok, quelles sont les croyances de mon client ? », « les croyances limitantes ». « Quels sont les freins internes : je vais pas y arriver, je suis pas capable ». « Quels sont les freins externes : j’ai pas assez de temps, je manque d’argent ». C’est tout ça et en fait, toute cette réflexion-là en fait, je l’amène sur… Selon les freins des clients, moi ma méthode, et ensuite je fais un mix et puis je le mets aussi sur les réseaux. Et j’écoute beaucoup aussi, et je parle beaucoup aux clientes. Par exemple là, j’ai créé un nouveau compte pour mon activité de formatrice. J’ai des abonnés, le nombre d’abonnés est drastiquement différent, c’est-à-dire qu’on a une communauté d’un côté de 25 000 personnes, de l’autre côté on a une communauté de 130 personnes. Pour la communauté de 130, je parle absolument à ces 130 personnes. Pour savoir si c’est un lead potentiel, si c’est quelqu’un que je peux aider, et comment l’aider dans son cheminement aussi.

Vanessa : Ok, ça c’est intéressant. Et du coup ça donne aussi des tips et des façons de faire pour les personnes qui vont nous écouter. Alors, là on va rentrer un petit peu plus dans tes tripes, parce que j’entends certainement certaines des personnes de ma communauté qui vont me dire « ok super Vanessa, on a le témoignage d’entrepreneur qui est coach capillaire mais nous, ce qu’on veut c’est avoir un impact, c’est faire une différence dans la vie des gens. On veut quelque chose de plus profond ». Et donc, question Ylanaé : qu’est-ce qui te motive profondément, à travers ce coaching capillaire ? C’est quoi ton message ? Qu’est-ce que tu as envie d’apporter finalement à ces femmes ? 

Ylanaé : Moi je ne supporte pas la situation des femmes qui vont se réveiller le matin, qui vont se regarder devant le miroir et se dire « ok je suis horrible ». Et c’est vraiment ce terme-là « je suis horrible », je trouve ça affreux, ça me fait mal au ventre tu vois de le dire mais je sais qu’il y a beaucoup de femmes qui sont dans cette situation-là, qui se considèrent pas jolies, qui se considèrent pas attirante et qui du coup n’ont aucune confiance en elle. Et ça impacte toute leur vie, c’est-à-dire dire que ça va impacter leur relation. Par exemple, moi j’ai une cliente récemment qui est venue dans le coaching parce qu’elle avait envie de trouver un conjoint, mais elle était tellement tout le temps obsédée par son apparence. Et ça commençait par ses cheveux, parce que c’est ce qu’elle mettait en niveau numéro 1 d’importance tu vois. Il y en a ça va être les dents, il y en a ça va être le nez, elle, elle était incapable de trouver un conjoint parce qu’en fait à chaque fois, elle était trop obsédée par ses cheveux. Du coup ça se ressentait dans son comportement en fait avec les autres, et elle se renfermait sur elle-même comme une petite coquille, tu vois. Donc ça a impacté le fait qu’elle trouve pas de conjoint. Il y en a d’autres, ça va être professionnellement parlant. Ça va être : elles vont être incapables de mener une réunion correctement, ou parler devant une audience, parce qu’elles ne vont penser qu’à l’aspect de leurs cheveux tu vois. Ou alors il y en a d’autres, ça va être « bah je vais avoir des impacts dans ma vie familiale parce que mes cheveux sont un sujet. Même si mon conjoint me dit mais non t’inquiète tu es belle, bah en fait non je me trouve pas jolie, du coup je vais lui reprocher des choses etc ». En fait finalement, les cheveux, l’apparence, la confiance en nous, la confiance en soi qu’on peut avoir, ça va impacter tous les domaines de vie. Donc, au-delà d’un aspect esthétique, moi j’ai vu beaucoup de femmes en fait qui réussissaient à avoir, comme je disais tout à l’heure, qui cochaient toutes les cases on va dire de l’esthétisme par rapport à leurs cheveux bouclés, c’est-à-dire avoir des boucles définies, ne pas avoir des cheveux gonflés etc., mais qui pour autant avaient toujours ce souci de confiance en elles, à toujours regarder 146 fois leurs cheveux devant le miroir, à acheter plein de produits. Et il y a aussi ça derrière, moi que je veux inculquer, c’est : c’est pas le produit qui va être miraculeux, c’est pas les routines qui vont être miraculeuses, et tu vois là au moment où on enregistre cet épisode, on est au Black Friday, je sais qu’il y en a plein qui vont acheter 200 € de produits, 150 € de produits, mais qui font ça en fait tous les deux mois voire tous les mois, qui dépensent des sommes faramineuses pour leurs cheveux. Et pour autant, elles sont toujours complexées et elles n’y arrivent toujours pas. Donc il y a cet investissement financier qui est hyper fort mais pour autant, elles se sentent toujours mal dans leur peau. Donc moi, vraiment mon leitmotiv par rapport à ça, c’est  : aider les femmes à se sentir beaucoup mieux dans leur vie et qu’elles retrouvent cette liberté, comme moi j’ai pu la retrouver. Je me souviendrai toujours du jour où je suis en train d’aller faire mes courses au Super U du coin et il pleut, j’ai lissé mes cheveux une énième fois, il pleut. Et là je me dis « ah non c’est pas possible, j’ai passé 1 heure dans ma salle de bain à essayer d’être bien etc., il pleut ». Et là je me dis « ok là, c’est terminé » et je détache mon..  Je commence à m’attacher mes cheveux, je me détestais les cheveux attachés, donc je me dis : « NON ! Je vais détacher ». Et en fait, je me dis « ok je vais détacher mes cheveux », mes cheveux ils ont commencé à gonfler, à mousser etc. et en fait, j’ai ressenti comme une libération de « ah, je vais enfin pouvoir être moi-même » tu vois, et ça, c’est vraiment le truc de pouvoir être soi-même.Et  franchement, je pense que c’est la quête de beaucoup. De pas mettre de filtres, de pas vouloir être quelqu’un d’autre, et ça c’est exactement mon leitmotiv tu vois : aider les femmes à être elles-mêmes et s’assumer telles qu’elles sont, pouvoir avoir confiance en elles et que ça se ressente dans toutes les sphères de leur vie finalement.

Vanessa : Oui. C’est génial parce que tu parles de confiance en soi, mais je pense que c’est plus de l’estime de soi, et comment j’accepte mon image, et comment je me valorise etc. Et souvent, je dis à mes clientes : « vous savez le nerf de la guerre c’est ça, c’est l’estime de soi, c’est l’amour que l’on se porte », et à partir du moment où on travaille sur ça en fait, finalement on règle tous nos problèmes. Donc moi je travaille avec mes clients et mes clientes sur : comment je développe mon potentiel, comment je me révèle, comment je dépasse mes peurs etc. Comment, finalement, j’apprends à mieux me connaître. Parce que je le fais sous l’angle de la gestion de carrière, mais on peut très bien faire sous l’angle du… Souvent je donne l’exemple du coach en amour. Finalement le coach en amour, qu’est-ce qu’il va faire ? Il va travailler sur l’être, pour avoir de meilleures relations, s’autoriser davantage, et toi, ta porte d’entrée c’est les cheveux.

Ylanaé : Oui. Et j’ai plusieurs clientes d’ailleurs qui ont commencé la formation, enfin l’accompagnement « blooming girls » donc le coaching capillaire à nos côtés, et en fait ça a débloqué plein de choses dans leur vie. Ce qui fait qu’elles se sont rendues compte que la personne avec qui elles vivaient actuellement, bah c’était pas une personne finalement faite pour elles, le job qu’elles faisaient actuellement, c’était pas le job fait pour elles. Et au final, là, j’en ai une spécifiquement à qui je pense, qui va rejoindre ma formation du coup pour les coachs capillaires, mais parce qu’elle a fait ce cheminement-là avant, par rapport à ses cheveux tu vois. C’était une de mes premières clientes, et maintenant aujourd’hui elle va venir se former parce qu’elle change de métier, sa vie a complètement changé, elle a divorcé etc. et le point de départ a été ses cheveux. Et il y en a d’autres, c’est : « le point de départ c’est mes cheveux, et je me rends compte que, bah oui je peux bien aimer mes cheveux, donc ça veut dire que par rapport à mon corps aussi, je peux bien aimer mon corps. Donc je vais pas essayer de faire 15 000 régimes etc. mais par exemple, je vais me mettre au sport et je vais me rendre compte que c’est mieux pour ma santé d’utiliser des produits naturels pour mes cheveux. Bah c’est mieux aussi par rapport à mon alimentation, faire attention à ce que je mange ». Tu vois, c’est tout ça qui découle. Le point de départ c’est les cheveux, entretien au naturel, et laisser nos cheveux vivrent comme ils sont, voilà, ne plus les lisser etc. et ensuite ça impacte plein d’autres sphères de notre vie.

Vanessa :  Au fur et à mesure de notre échange et par rapport à ce que tu viens de dire, c’est finalement considérer tous ces petits points de défaut, tu vois, sur notre physique comme un échappatoire par rapport à une problématique qui est beaucoup plus profonde. Comme typiquement l’exemple de : « Ça fait 10, 15 ans que je suis avec la même personne, et je me rends compte qu’ en fait c’est clairement pas la bonne personne qu’il me faut. Mais je ne veux pas le voir, parce que peut-être qu’il y a des enfants, parce que peut-être que finalement on s’entend bien, parce que.. », tu vois, il peut y avoir plein d’excuses. Donc on peut trouver un échappatoire pour pouvoir, finalement, ne pas regarder ce qu’il y a à regarder. Et je le comprends parce que ça peut être très douloureux, et je pense que cette personne-là qui a pris pleinement conscience de qui elle était, et de ce qu’elle désirait dans sa vie très certainement, qu’elle va être beaucoup plus heureuse. 

Ylanaé : Ça se voit déjà dans son comportement, dans.. Oui ça c’est sans aucun doute, sans aucun doute. Et tout ce qu’elles ont vécu, moi je l’ai même vécu moi-même, tu vois, au début en fait il y a beaucoup de… Le cheminement de mes clientes, y en a peut-être qui sont dans cette situation-là, ça a été de me dire : « bon ok, j’arrête le lisseur, j’arrête les produits chimiques etc., j’essaie d’entretenir mes cheveux au naturel ». Le problème étant, que je me renseignais sur Instagram, j’achetais beaucoup de produits etc. pour avoir toujours des résultats aléatoires etc, et une confiance en moi au plus bas, c’est encore pire qu’avant. Donc je me suis rendue compte que finalement, cet aspect de mes cheveux… Enfin, si j’avais des beaux cheveux, je me sentais bien, s’ils étaient pas au top je me sentais mal. Mais mon objectif pour mes clientes, c’est pas qu’elles aient des cheveux parfaits, c’est que peu importe les circonstances, elles sachent quoi faire et qu’elles se sentent jolie même quand leurs cheveux sont pas à la hauteur de ce qu’elles voudraient qu’ils soient tu vois. Donc ça, c’est hyper important. Et moi-même je l’ai vécu, et c’est pour ça que je veux vraiment axer aussi avec cet accompagnement sur : tu as pas besoin d’acheter de produit miracle, la routine miracle n’existe pas. Déjà, tu as plein de choses chez toi. Apprends à comprendre tes cheveux, ça on le fait avec la science du cheveux et on le fait avec mon expertise de coiffeuse aussi. Et, en fait, leur faire comprendre aussi qu’elles peuvent être autonomes pour leurs cheveux, elles n’ont pas forcément besoin d’acheter toujours les mêmes produits. Parce qu’en fait, pour expliquer à l’audience, le marché des cheveux texturés, le monde du cheveux texturé, est beaucoup régi par l’industrie des produits et les créatrices de contenu. Parce que les professionnels de coiffure ne sont pas formés, en tout cas en France, alors c’est en train de changer, mais ne sont pas formés à la coiffure pour les cheveux texturés. Donc le réflexe numéro 1 déjà dans la société, c’était jusqu’à récemment : lisser les cheveux, faire des brushings quand on va chez le coiffeur. Donc il y a aussi ce truc-là, de non acceptation de la société, de ma propre nature de cheveux, donc comment est-ce que moi-même je peux accepter qui je suis alors que les autres ne m’acceptent pas tu vois ? Et donc, c’est rechercher l’acceptation de soi-même avant d’avoir la confirmation, en tout cas la validation des autres tu vois. Donc c’est tout ça en fait qu’on voit dans le programme.

Vanessa :  Super, génial. Alors justement Ylanaé, parle-nous de tes programmes. Donc tu as deux offres, parce que tu es à la fois coach capillaire mais tu es aussi à la fois formatrice. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu plus ?

Ylanaé : Oui. Alors ce qui s’est passé, petit storytelling, c’est que : en fait, de plus en plus de clientes qui faisaient du coup l’accompagnement « blooming girls » sont venues me voir en me disant « bon Ylanaé, clairement, ton accompagnement a changé ma vie et je vois autour de moi qu’il y a plein de femmes aussi qui sont dans la même situation dans laquelle j’étais moi avant, donc j’aimerais savoir comment tu es devenue coach capillaire ? ». Donc je reçois cette première question, alors je fais « alors attends, si on fait la combinaison des quatre dernières années, qu’est-ce que j’ai fait ? ». Rires. Donc en fait j’avais de plus en plus de questions comme ça. « Je veux faire exactement le même métier que toi parce que je suis passionnée des cheveux, j’en ai marre de mon boulot, finalement je me reconnais beaucoup dans ton histoire, finalement.. ». Donc j’ai commencé à imaginer un programme qui allie, finalement, science du cheveux, donc connaissance capillaire, parce que le premier point pour être une excellente coach capillaire, enfin pour avoir des clientes et avoir une activité pérenne, c’est d’être excellente dans ce qu’on fait. On pourra bien vendre plein de choses, apprendre les stratégies marketing, si une fois que les personnes elles sont dans notre programme c’est complètement pourri, clairement ça va vite se savoir, et clairement là l’activité va pas du tout durer. Donc il y a ce premier point-là, où je me suis dit « bon, il faut que je leur apprenne à être d’excellent coach capillaire, donc apprendre les techniques de coaching et apprendre l’expertise capillaire au niveau du cheveux texturé ». Ensuite je me suis dit « bon, si elles ont d’excellentes connaissances et qu’elles n’ont pas les stratégies marketing de vente ets., ça va faire exactement comme moi quand j’avais fait mon lancement à zéro, donc il faut absolument qu’elles apprennent les stratégies marketing de vente, et d’entrepreneuriat. Parce que quand on est entrepreneur, chef d’entreprise, il faut savoir créer son business modèle, voir la prédictabilité par rapport aux chiffres etc. donc il y a ce point-là. Et ensuite je vais dire, c’est toute la manière aussi de rester soi-même, parce que ça serait complètement antinomique de dire « bon tu vas être toi-même avec tes cheveux, mais par contre si tu es en ligne, si tu veux vendre ton programme, tu vas être complètement quelqu’un d’autre ». Non, tu vas rester toi-même, tu n’as pas besoin de jouer un rôle ou autre, tu vas juste mettre en avant certaines bribes de ta personnalité pour vendre ton programme, tu vas raconter ton histoire, tu vas venir utiliser des bons moments de ta vie. Entre guillemets « les bons moments », quand je dis «bons» c’est stratégique on va dire, l’objectif c’est pas d’être influenceur et de raconter sa vie sur les réseaux sociaux mais vraiment d’aider les personnes à se dire « ok, cette personne-là c’est une personne de confiance, la méthode qu’elle fait c’est la meilleure méthode pour moi, je peux pas le faire moi-même et je vais y arriver donc let’s go, je fonce avec cette personne ». Donc c’est tout l’objectif de cette formation. Donc elle dure 12 mois, elle s’appelle « Devenir coach capillaire ». Elle aide les femmes qui souhaitent se reconvertir dans un métier passion en lien avec la coiffure et être coach capillaire finalement, et vivre de leur activité sous 12 mois grâce à des stratégies qui ont été éprouvées, approuvées ces dernières années par mes soins.

Vanessa : Voilà, super. Oui c’est ce que je vois sur le marché, il y a de plus en plus de personnes qui forment, finalement, sur un nouveau métier qui est en lien avec le développement personnel, le mieux-être, la santé etc. et qui,en fait, vont au bout de la démarche en disant : « je te forme à ton cœur de métier, mais derrière on passe à l’étape entrepreneuriale ». Donc c’est pour ça que les accompagnements sont aussi plus longs, parce que d’un côté, bah toi tu les formes à ton métier de cœur, ton cœur d’activité, qui est coach capillaire, tu leur transmets tout ce dont elles ont besoin. Mais derrière, bah il suffit pas d’être un excellent expert ou un excellent ou une excellente pratiquante si derrière tu n’es pas en capacité de poser des fondations solides de ton activité entrepreneuriale et de trouver des clients. Donc tu vas vraiment jusqu’au bout, donc finalement c’est vraiment un accompagnement complet.

Ylanaé : Oui ça fait pas de sens pour moi de me dire.. En fait, tu peux être excellente mais si personne sait que tu existes déjà, il y a personne qui va venir chez toi. Donc c’est important et ça les aide aussi à dépasser certaines barrières, aussi de l’entourage tu vois. Là le leitmotiv par rapport à ça, c’est vraiment : je ne supporte pas les situations dans lesquelles… enfin il y a une personne qui va commencer sa semaine le lundi et qui va dire « c’est quand le weekend ? ». On a qu’une vie en fait, et là les gens ont tendance à l’oublier, mais tu as qu’une chance en fait, tu as qu’une chance. Ça peut s’arrêter demain, ça peut s’arrêter dans 2 mois, ça peut s’arrêter dans 15 ans 20 ans, je l’espère le plus longtemps pour celles qui nous écoutent, mais il faut aussi remettre ça dans le contexte, quand on n’est pas bien dans son travail, quand on n’est pas bien dans sa vie. Je ne veux pas qu’il ait des personnes qui restent dans leur situation complètement bloquée et à passer à côté de leur vie. Moi c’est quelque chose je ne supporte pas, c’est ça mon leitmotiv par rapport à la formation ”devenir coach” c’est…, et parfois je vais dire aux personnes : « là c’est juste un échappatoire par rapport à ton boulot actuel, mais c’est pas vraiment coach capillaire que tu veux être ». Et c’est pour ça que tout le fonctionnement aussi de la formation repose aussi sur des candidatures, parce que je sais exactement le type de personnes qui sont prêtes. Aussi, il y en a certaines par exemple, dans les premières cohortes, elles étaient pas forcément prêtes. Six mois plus tard elles l’étaient donc let’s go. Mais il y a des personnes, aussi, il faut faire attention à ça quand on est en reconversion professionnelle. Parfois on va voir l’objet brillant de dire « ah il faut que je sois coach capillaire » mais en fait c’est pas vraiment coach capillaire que tu veux être, c’est pas vraiment ça, c’est être connue auprès de ta famille, c’est avoir plus d’argent et du coup te sentir exister au sein de la société, enfin tu vois il y a des choses parfois où le leitmotiv par rapport à la personne, l’envie profonde, c’est pas tant aider les femmes qui ont des problématiques avec leurs cheveux, c’est être reconnue dans sa famille etc. Et pour moi c’est pas le bon chemin à prendre. Soignes-toi déjà toi-même, avant de pouvoir aider les autres.

Vanessa : Ok, super Ylanaé. Alors où est-ce qu’on peut te suivre du coup ? Tu nous as parlé d’Instagram, je présuppose que tu vas nous donner tes deux comptes. Parce que dans mon audience, j’ai certainement des femmes qui n’en peuvent plus de leurs cheveux et qui vont se dire « tiens génial, une référence à suivre » et peut-être des personnes qui aujourd’hui ont, tu vois, peut-être eu des déclics en nous entendant et qui pourraient s’intéresser à ton métier. Donc où est-ce qu’on peut te trouver Ylanaé ?

Ylanaé : Alors vous pouvez me retrouver sur Instagram, donc : ylanae_beauté. Et ensuite sinon sur l’autre compte qui s’appelle : devenir coach capillaire. Et voilà, tout simplement. 

Et je serais ravie d’échanger avec vous en tout cas. Si vous venez du podcast, dites-moi, comme ça je saurai d’où vous venez.

Vanessa : Merci, merci pour cet échange. Et on va clôturer, parce que là on arrive à la fin de l’année : c’est quoi tes objectifs, c’est quoi tes projets sur 2024 ?

Ylanaé : Les projets sur 2024 donc ça va être d’intensifier on va dire la communication autour de « devenir coach capillaire », pour vraiment aider les femmes à nous rejoindre. Et, ensuite, ça va être toute cette partie.. Bah en fait je vais continuer… J’étais en train de dire « est-ce qu’il y a des choses qui vont changer ? », non, je vais juste intensifier les actions que je suis en train de faire actuellement en fait. Il y a des personnes qui travaillent maintenant pour le programme « blooming girls » en tant que coach, donc je vais essayer de faire grandir l’équipe, donc pour faire grandir l’équipe, il faut qu’il y ait plus de clientes. Donc finalement, à partir du moment où vous avez quelque chose qui fonctionne dans votre activité, si vous voulez avoir plus de résultats, soit vous devez avoir plus de volume donc plus de personnes à intéresser, soit vous devez faire plus souvent les actions, c’est ce que je vais faire. Je vais pas faire plus souvent les actions, mais par exemple je vais intensifier ma publicité ou autre pour pouvoir toucher plus de personnes. Parce qu’après c’est juste du calcul, une fois que tu as un système qui fonctionne, voilà. Donc oui, moi je vais continuer à faire ça, moi mon objectif  il est assez clair, c’est créer vraiment la première école en ligne dédiée aux cheveux texturés. Donc à la fois pour les particuliers, les personnes qui veulent devenir coach capillaire, et aussi les coiffeurs qui veulent se spécialiser dans les cheveux texturés, ça c’est quelque chose que j’ai un peu mis de côté jusqu’à présent mais que je veux concrétiser pour l’année 2024. Donc voilà, c’est des beaux projets qui arrivent. Puis là pour la fin de l’année, je vais prendre des vacances. Comme j’ai rempli mes objectifs, je vais me reposer un petit peu, c’est important de s’écouter aussi.

Vanessa : Voilà, super, donc de belles perspectives, et puis surtout des perspectives d’avoir des femmes qui sont mieux dans leur tête, dans leur peau, et donc on est là vraiment dans un schéma de changement positif pour la société, donc bravo pour ce que tu fais. Merci pour pour cet échange, et on se dit à très vite, à très bientôt.

VDR Coaching

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