Entreprendre : 5 outils pour dépasser ses peurs
Quitter le salariat pour se lancer dans l’entrepreneuriat n’est pas une mince affaire. Cela réveille en nous des peurs qui peuvent véritablement nous freiner et nous retenir en arrière.
On peut citer par exemple la peur du changement, la peur de se tromper, la peur d’échouer, de réussir même ! Ou encore la peur de ne pas réussir à gagner sa vie, de ne pas être légitime, la peur du regard et du jugement des autres…
Bref, ça réveille énormément de choses !
Mais d’où vient cette peur ? Et comment peut-on la dépasser et la surmonter pour qu’elle cesse de nous empêcher d’agir ?
Dans cet article, je vais t’expliquer d’où viennent tes peurs et comment tu peux les surmonter grâce à 5 astuces, 5 outils très faciles à utiliser. Car oui, tu peux tout à fait agir sur tes émotions et sur tes pensées !
D’où vient cette peur de se lancer ?
Avant tout, j’aimerais porter à ta conscience que si tu n’arrives pas à gérer cette peur, alors tu avanceras difficilement vers l’atteinte de tes objectifs qu’ils soient personnels ou professionnels. Tu risques en effet de rester dans ta zone de confort, dans ta « prison », et d’avoir des regrets plus tard de n’avoir jamais osé tenter l’aventure.
Nous allons voir que la peur fait partie de nous et qu’elle vient plus précisément de nos pensées et surtout de notre système de croyances.
La peur, une émotion à accueillir pour la dépasser
Il faut savoir que la peur fait partie des émotions primaires. Elle fait partie de nous, tout comme la colère, la tristesse ou encore la joie. On ne peut donc pas l’éradiquer. Il faut faire avec, on n’a pas le choix.
D’ailleurs, la peur nous est utile ! Et notamment lorsqu’elle est actionnée pour assurer notre survie. Dans ce cas-là, c’est notre cerveau reptilien (notre cerveau primitif) qui se manifeste. La peur fonctionne alors comme un réflexe de survie. Et il n’y a pas grand-chose à faire, il est difficile d’agir dessus.
Mais dans notre cas, lorsqu’il s’agit de la peur de quitter le salariat pour se lancer dans l’entrepreneuriat, ce n’est pas la même peur qui entre en jeu. On est là dans une peur davantage liée à l’émotion. Une émotion en lien avec le changement. Et là, ce n’est plus notre cerveau reptilien mais notre cerveau limbique qui intervient. Et donc, on va pouvoir agir dessus.
Et on va pouvoir agir dessus parce que notre peur, en réalité, elle est issue de notre projection sur le changement. On croit à une soi-disant sécurité du salariat, à une soi-disant sécurité de l’emploi, donc on a peur de quitter cette sécurité. Mais, lorsqu’on y regarde bien, ce n’est pas si vrai que ça en fait !
Et donc, lorsqu’on décide de quitter le salariat pour l’entrepreneuriat, c’est effectivement un gros changement. Et on va avoir peur parce qu’on ne sait pas ce qui nous attend derrière. On est dans la peur de l’inconnu, dans la peur du changement.
Nos peurs viennent de nos croyances limitantes
À l’origine de cette émotion désagréable qui est notre peur, donc, il y a des pensées. Et ces pensées, il est important de comprendre qu’elles proviennent de ce qu’on appelle « notre système de croyances ». Ce système de croyances, il est souvent ancré en nous depuis très longtemps d’ailleurs.
Nos croyances peuvent être aidantes ou limitantes. Dans ce cas précis, elles sont limitantes, évidemment, puisqu’elles nous empêchent de nous lancer, elles nous empêchent d’agir.
Une croyance, c’est une conviction que l’on a mais qui est très souvent loin d’être une vérité absolue. Elle va générer chez nous des pensées du type : « Mais qui je suis pour me lancer en tant que coach sportif ? », « Qui je suis pour me lancer en tant que consultante en périnatalité ? », « Je ne suis pas capable », « Je n’ai pas une âme de commerciale », etc. etc. Et c’est là que tu ressens cette émotion désagréable qu’est la peur. Et c’est cette peur qui va t’empêcher d’agir et de concrétiser ton rêve.
D’où l’importance de pouvoir identifier tes propres croyances limitantes, celles qui t’empêchent de te lancer dans l’entrepreneuriat et de mettre en place les premières actions pour créer ton entreprise à impact positif.
Exercice clé : Identifier ses croyances limitantes grâce au « journaling »
Pendant à peu près 2 semaines, je t’invite à prendre le temps de te poser 15 à 20 minutes par jour pour écrire tes pensées et retranscrire ce que tu ressens. Il faut que cela soit un moment de plaisir, donc n’hésite pas à te trouver un joli journal et à t’ installer confortablement. Écris les pensées qui t’ont traversé lorsque tu as ressenti quelque chose de désagréable, ou d’agréable, dans ta journée. C’est de cette manière que tu peux réellement identifier tes croyances.
Outils pour dépasser ses peurs et oser se lancer dans l’entreprenariat
Voyons maintenant les outils qui vont te permettre de dépasser ta peur (ou tes peurs !) de te lancer. Ces outils te permettront aussi d’avoir davantage confiance en toi, de faire preuve d’audace et de courage, et d’acquérir estime de toi-même.
Surtout, n’oublie jamais que tu es doté·e de facultés et de compétences qui te permettront de mettre en place des actions afin de diminuer la pression émise par cette peur de l’inconnu et du changement.
Outil n°1 : Faire vaciller ses croyances limitantes
Une fois que tu as identifié tes croyances limitantes grâce au journaling, je t’invite à regarder dans ton histoire de vie ou autour de toi, dans ton environnement ce qui peut venir les contredire.
Par exemple, tu peux avoir écrit dans ton journal : « Je ne suis pas capable de me lancer dans un projet comme la création d’une entreprise ». Mais tu te rends compte que, dans ton travail actuel, tu as été capable de mettre en place un projet d’envergure en faisant telles ou telles actions.
Le but ici, c’est vraiment de faire vaciller tes croyances limitantes, de faire en sorte qu’elles ne soient plus des convictions pour toi, c’est-à-dire une vérité absolue. Tu dois pouvoir te dire : « Bah tiens, c’est peut-être pas si vrai que ça finalement ! ».
Il te faudra ensuite transformer cette croyance limitante en une croyance aidante : écris ta croyance limitante en une phrase et, juste en-dessous, transforme-là en une phrase positive. Celle-ci sera ta nouvelle croyance aidante !
Tu n’auras plus qu’à répéter cette affirmation positive plusieurs fois par jour pendant une longue durée pour qu’elle finisse par se programmer dans votre cerveau à la place de l’ancienne (merci à notre plasticité cérébrale).
La répétition est la maîtresse de l’apprentissage !
Outil n° 2 : Avoir un projet bien structuré et travaillé
Le deuxième outil que je te propose, et qui est très important lorsque l’on se lance dans l’entrepreneuriat, c’est d’avoir un projet structuré, travaillé et validé, qui tienne la route.
Lorsqu’un projet entrepreneurial est bien construit, il n’y a aucune raison que cela ne marche pas. Sachez-le.
Très souvent, mes clientes me disent : « Alors voilà, j’ai partagé mon idée avec mon conjoint, mes parents, mes copines, et tout de suite ils se demandent pourquoi je veux faire ça. Pourquoi je veux quitter le salariat. Je sens qu’ils ont peur, et du coup j’ai encore plus peur… ». En fait, comme elles partagent quelque chose qui n’est pas clair encore et pour lequel elles ont des doutes, et bien elles se retrouvent à repartager à leurs proches leurs propres doutes !
Pour se prémunir, il est important d’avoir un projet bien structuré avant de le partager aux autres. Tu auras ainsi plus confiance en toi en en parlant, et tu feras véhiculer ce sentiment de confiance.
Pour cela, n’hésite surtout pas à t’entourer des bonnes personnes afin d’élaborer un business modèle qui tienne la route. Ce sera beaucoup plus facile pour vous de vous lancer ensuite.
Outil n°3 : Avoir un filet de sécurité
Très souvent, on a peur de se lancer dans l’entrepreneuriat par peur de ne pas réussir à gagner sa vie. Il est tout à fait possible de se lancer tout en continuant à travailler comme salarié·e en parallèle !
Beaucoup de cadres, de managers, qui sont aussi des mamans d’ailleurs, décident de se lancer et elles y arrivent. Elles ne tentent pas le truc n’importe comment, elles lancent leur projet en ayant un filet de sécurité, qui est leur travail salarié.
Il y a beaucoup de moyens aujourd’hui pour se dégager du temps. Réfléchis à quels pourraient être tes leviers d’action : est-ce que tu as la possibilité de diminuer ton temps de travail ? Y-a-t-il des choses que tu peux déléguer dans ta vie professionnelle, dans ta vie personnelle ? As-tu droit à des aides de l’état ? Peux-tu reporter certains projets moins importants ? etc.
Je t’invite à te renseigner au maximum sur toutes les possibilités qui peuvent s’offrir à toi.
Outil n°4 : Considérer l’échec comme un apprentissage
La peur de l’échec est aussi un sentiment très puissant qui peut nous empêcher totalement d’agir, voire même nous faire complètement reculer. En mettant notre focus sur l’échec, on oriente automatiquement notre cerveau dans cette direction. Notre pensée crée notre réalité.
Si tu es dans cet état d’esprit, donc, il va te falloir changer complètement de paradigme par rapport à cette notion d’échec.
Car l’échec, tel qu’on le conçoit, notamment en France, n’existe pas. Ce que nous vivons comme des échecs, ce sont seulement des apprentissages, des expériences.
Donc si tu te lances et que cela ne fonctionne pas, tu peux toujours retourner au salariat et retenter l’aventure entrepreneuriale ultérieurement. Il est important de voir le positif qui est justement d’avoir tenté l’expérience, d’avoir expérimenté, et de ne pas avoir de regrets.
Outil n°5 : Se faire accompagner et se renseigner sur les aides possibles
Dernier outil et non des moindres : ne pas se lancer sans être encadré·e et sans avoir échangé avec d’autres personnes.
Sache qu’en fonction de ton projet, il n’y a pas forcément besoin de faire beaucoup d’investissements. D’autant qu’en France, nous avons la chance d’avoir énormément d’aides possibles pour faciliter notre passage à l’action : tu as des aides pour financer tes projets, pour faire des formations, pour bénéficier d’exonération de charges sociales, de charges fiscales, pour obtenir des prêts avantagés…
Je t’invite à te renseigner sur toutes les aides et les avantages que tu peux solliciter afin d’éviter d’utiliser tes fonds propres. Il existe énormément de choses.
Pense aussi à tous les professionnels et toutes les organisations qui peuvent venir te renseigner et te soutenir dans tone projet : professionnels de l’administratif, avocats, chambre des commerces et de l’industrie, chambre des métiers, etc.
Et enfin, tu peux aussi décider d’être accompagné·e, de t’entourer des bonnes personnes pour te soutenir et te mentorer tout simplement dans la voie que tu es en train de prendre.
Conclusion
Tu as maintenant à ta disposition mes 5 astuces pratico-pratiques pour t’aider à te lancer avec plus de sérénité. N’oublie pas aussi d’écouter ta petite voix. Dans ton aventure entrepreneuriale, tu as vraiment besoin de bien te connaître, d’identifier tes talents, ta zone de génie. C’est très important.
Et si tu as la peur de ne pas te sentir légitime, je vous renvoie à mon article sur le syndrome de l’imposteur.
J’espère que vous avez compris maintenant qu’il y a énormément de choses que tu peux faire pour te rassurer et diminuer le stress ou même l’anxiété. Ce qui importe, c’est de vraiment mettre les moyens à sa disposition.
Tu peux parfaitement faire le choix d’investir dans un accompagnement avec un coach ou un thérapeute, quelqu’un qui est formé à des outils qui te permettront de prendre un raccourci. À toi de faire un choix conscient et éclairé !
Ta vie professionnelle ne te convient plus et tu aspires à aligner ta vie professionnelle sur ta raison d’être ? Tu désires devenir un·e entrepreneur·e du changement en créant ton entreprise pour plus de sens, de plaisir et d’équilibre dans ta vie ?
Si tu es déterminé·e à révéler ton plein potentiel et être une contribution pour le monde, je t’invite à réserver dès maintenant ta séance clarté offerte afin que nous puissions :
- clarifier ta situation,
- définir les toutes premières actions pour concrétiser ton rêve,
- et voir si je suis la bonne personne pour te guider et te soutenir dans tes ambitions.
