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Comment faire pour se détacher du regard des autres ?

Comment faire pour se détacher du regard des autres ?

peur du regard et du jugement des autres

Dans notre société moderne où, notamment, les réseaux sociaux occupent une place prépondérante dans nos vies, il est bien difficile de se détacher du regard des autres.

Que tu sois au stade de la réflexion pour découvrir ta raison d’être ou que tu sois en train de poser les fondations de ton entreprise à impact, tu as très probablement ces pensées : « Que vont-ils penser de moi ? Et si je faisais quelque chose de ridicule ? Et si je n’étais pas à la hauteur ? »

Ces questions ne sont pas simplement le fruit de ton imagination. Elles trouvent leur origine dans une peur universelle ancrée en nous : celle du regard et du jugement des autres.

Dans un monde où le « visuel » et le « paraître » ont énormément d’importance, cette peur peut s’amplifier et devenir omniprésente. Elle influence alors nos décisions, nos actions et, même, la perception que nous avons de nous-mêmes.

Alors, pourquoi sommes-nous si concerné·e·s par l’opinion des autres, au point que cela peut paralyser notre désir de nous réaliser pleinement ? Comment peut-on surmonter cette angoisse et vivre plus librement, en accord avec soi-même ?

À travers cet article, je t’invite à comprendre la psychologie qui se cache derrière l’importance que nous accordons au regard et au jugement des autres. J’aborderai aussi pourquoi le regard des autres est amplifié dans notre société, et comment faire pour se détacher du regard des autres.

I) Se détacher du regard des autres : comprendre la psychologie la peur universelle du regard et du jugement des autres

A) Les racines psychologiques de la peur du regard et du jugement des autres

1) Le besoin d'appartenance

L’un des besoins fondamentaux de l’être humain est l’appartenance. Depuis la nuit des temps, l’humain est un être social qui a besoin d’appartenir à une tribu, une communauté, une famille. Dès notre naissance, instinctivement, nous cherchons le contact humain, le confort et la sécurité. En grandissant, ce besoin se transforme. Il prend différentes formes : l’amitié dans l’enfance, la popularité à l’adolescence, ou la reconnaissance professionnelle à l’âge adulte. Tout au long de notre vie, nous cherchons à nous intégrer, à être accepté·e·s et à faire partie d’un « tout ». Cette quête d’appartenance est tellement importante qu’elle peut influencer notre comportement, nos choix et même nos croyances. Si nous ne satisfaisons pas ce besoin d’appartenance, nous avons alors le sentiment d’être rejeté·e·s.

2) La survie

Il y a des milliers d’années, la tribu était TOUT. Sans elle, la survie ne pouvait être assurée. Être rejeté·e par le groupe signifiait souvent la mort, que ce soit à cause des prédateurs, du manque de ressources ou de l’exposition aux éléments extérieurs. Aujourd’hui, notre cerveau archaïque est toujours calibré sur ce mode « survie ». Toutefois, il a évolué pour favoriser des comportements sociaux,  détecter les menaces d’exclusion et  nous pousser à agir en conformité avec le groupe. Même si les dangers de notre monde contemporain sont différents, ces mécanismes ancestraux demeurent actifs et influencent toujours nos réactions face au jugement des autres. Ce fonctionnement nous pousse alors à nous contorsionner pour entrer dans un moule. Nous cherchons à être accepté·e·s pour assurer notre survie. Bien évidemment, tout cela est inconscient.

B) Se détacher du regard des autres ou comment la société moderne amplifie la peur du regard et du jugement des autres

1) Pression sociale, normes et idéaux de perfection

Alors que nos ancêtres devaient se conformer aux normes d’une petite communauté (qui se limitait souvent à la paroisse du quartier ou du village), nous sommes aujourd’hui confronté·e·s aux attentes d’une société mondialisée. La pression pour atteindre la perfection, qu’elle soit physique, professionnelle ou sociale, n’a jamais été aussi intense. Les magazines, la télévision, les films, tous véhiculent des images d’idéaux souvent inatteignables, créant cette croyance que « nous ne sommes pas assez » :

  • pas assez compétent·e
  • pas assez intelligent·e
  • pas assez doué·e
  • pas assez mince
  • pas assez courageux·se 
  • etc.

2) Les réseaux sociaux et la mise en scène de soi

Notre société moderne est basée sur le visuel, autrement dit sur le paraître, l’importance d’être vu·e. On se sent alors obligé·e·s de nous montrer sous notre meilleur jour et d’enjoliver notre réalité. Chacun·e peut créer, consciemment ou non, une version idéalisée de lui-même ou d’elle-même. Cependant, cette mise en scène constante nourrit l’illusion que tout le monde autour de nous mène une vie parfaite, intensifiant ainsi notre propre insécurité et notre peur du jugement. On se retrouve alors à comparer nos moments de vie les plus ordinaires avec les « meilleurs moments » soigneusement sélectionnés et présentés par les autres.

Nous baignons dans une illusion qui participe à nos insécurités intérieures.

II) Pourquoi le regard des autres a tant d’importance et quelle sont les conséquences dans notre quotidien

A) La construction de notre identité à travers le regard et le jugement des autres

Pendant notre petite enfance, nous créons notre identité à partir du regard et du jugement des personnes qui détiennent une autorité (parents, instituteurs, etc). Nous donnons de l’importance au regard et aux jugements des autres car nous sommes des êtres sociaux. Nous avons besoin de ressentir que nous appartenons à un groupe, une communauté. Tout ce qui est en lien avec le jugement, la critique, nous donne le sentiment de ne pas être « assez » et donc d’être rejeté·e·s socialement. 

T’es-tu déjà senti·e mal à l’aise en parlant de ton désir de te reconvertir ou de créer ton entreprise ? As-tu ressenti cette crainte d’être jugé·e comme n’étant pas compétent·e ?

Le jugement des autres n’est que le reflet de ce que nous pensons de nous :

  1. « Je ne suis pas à la hauteur »
  2. « Je prends un risque financier »
  3. « Je ne me sens pas capable de vendre »
  4. « Je ne suis pas assez compétent·e »                                                                               

Difficile de se rendre compte que ce que l’on pense de soi est également partagé par les autres, n’est-ce pas ?

Alors nous préférons ne pas agir ou nous auto-saboter pour ne pas être confronté·e·s à cette réalité. Au lieu de porter notre attention sur ce qui est vraiment important pour nous, nous nous attachons à ce que peuvent penser les autres. Nous mettons alors notre focus au mauvais endroit. Ce que peuvent penser les autres n’a aucune importance. Ce qui est vraiment important, c’est de déconstruire toutes les histoires que tu te racontes à propos de toi et de tes capacités. 

Ce qui importe, c’est de garder un œil sur ce qui est vraiment important pour soi : donner un sens profond à sa vie, se réaliser en tant qu’être humain et construire la vie de ses rêves.

B) Impact sur l'estime de soi

L’estime de soi est le reflet de la valeur que l’on s’accorde. Quand nous nous sentons constamment jugé·e·s ou que nous anticipons le jugement des autres, notre estime peut être sérieusement impactée. En cherchant l’approbation des autres, nous plaçons notre valeur dans leurs mains.  Nous devenons ainsi vulnérables aux fluctuations de l’opinion des autres. Une faible estime de soi conduit souvent à des sentiments d’insécurité, de doute et peut même mener à la dépression.

C) Procrastination et auto-sabotage

La peur d’être jugé·e, critiqué·e a indéniablement un impact sur notre capacité à agir. Elle nous freine et peut même nous paralyser. On a peur du ridicule, de ressentir des émotions désagréables telle que la honte. On redoute aussi de décevoir nos proches.

Par peur de ne pas être à la hauteur, d’avoir l’impression de « ne pas être assez », de se tromper, d’être ridicule, on repousse au lendemain des tâches ou des projets, ou pire, on peut même abandonner totalement. Cette procrastination, alimentée par la peur, peut engendrer un cercle vicieux d’auto-sabotage, où l’on s’empêche de réaliser son plein potentiel. Inconsciemment, nous allons tout faire pour ne pas réussir et éviter ainsi d’avoir à faire face au jugement et au regard des autres.

D) Masques sociaux et peur du rejet

Dans cette quête d’acceptation, il est très probable que tu décides de porter un masque ou de modifier tes comportements. Tu te contorsionnes pour rentrer dans un moule, en espérant être accepté·e par un groupe, une communauté, une tribu. C’est bien souvent ce que l’on fait dans une entreprise pour être « corporate ». La peur aussi du conflit t’amène à te comporter ainsi. Ces faux-semblants peuvent mener à des relations superficielles. De plus, la peur du rejet peut empêcher l’établissement de profondes connexions avec les autres, rendant difficiles les relations authentiques.

III) Comment se détacher du regard du autres : 4 Stratégies de développement personnel

A) Apprendre à bien se connaître et prendre conscience de sa valeur

1) Identifier les croyances limitantes

À la base de cette crainte, cette peur même du regard et du jugement des autres, se trouve une peur plus profonde : celle de ne pas être assez. 

Quelles sont les croyances limitantes que tu nourris et qui te font croire que tu n’es pas assez ? Dans ton enfance quelles ont été les étiquettes que l’on a pu te coller et qui te font croire que tu n’es pas assez ? 

Dans ton environnement socioculturel, dans tes expériences passées, quelles sont les croyances que tu as érigées et qui aujourd’hui te freinent parce que tu accordes beaucoup d’importance au regard des autres ? 

En les identifiant, tu peux commencer à les remettre en question, les déconstruire et  les remplacer par des croyances plus positives et constructives.

2) Comprendre ses propres valeurs, ses ambitions et aspirations

Souvent, la peur du regard et du jugement naît d’un incohérence entre nos actions et nos valeurs profondes. En définissant clairement ce qui compte réellement pour toi, tu peux agir en alignement avec tes valeurs. Cela renforce la confiance en soi et réduit l’importance que tu accordes à l’opinion des autres.

Par ailleurs, plus tu es en lien avec ta mission de vie, ce qui compte réellement pour toi, ce qui donne un vrai sens à ta vie, plus tu seras en capacité de dépasser le regard des autres.

B) Développer l'affirmation de soi

1) Apprendre à gérer les critiques

Il n’est jamais agréable d’être jugé·e ou critiqué·e, n’est-ce pas ? Malheureusement, ces situations sont inévitables. Parfois, il suffit simplement de demander à la personne de reformuler ses propos pour se rendre compte que la critique n’en était pas une. Mais plutôt un avis partagé mal formulé. Parfois, nous devons naviguer dans des émotions désagréables face à la critique avérée. Il faut se rappeler que ce n’est jamais à propos de nous. Tout reproche, jugement, critique ne dit rien de toi. En revanche, cela en dit beaucoup sur l’autre.

Il est donc important d’apprendre au moins une technique de libération émotionnelle pour ne pas se laisser happer dans les méandres des émotions désagréables. Cela peut être du tapping (style EFT), la méthode TIPI ou quelques profondes respirations pour faire baisser la pression.

Ce qui est indispensable, c’est d’accueillir l’émotion et de ne pas la refouler.

2) Savoir dire "non" et poser des limites saines

L’affirmation de soi implique également de savoir défendre ses droits et ses besoins. Dire « non » est essentiel pour préserver son intégrité et son bien-être. En établissant des limites claires, tu protèges ton espace personnel et ton énergie, tout en valorisant tes propres désirs et besoins.

B) Sortir dans sa zone de confort

La meilleure façon de surmonter une peur est souvent de la regarder en face et de l’affronter. S’exposer progressivement à des situations stressantes, inconfortables peut renforcer ta confiance en ta capacité à gérer ces situations. Cependant, il est important d’ajouter une nuance souvent négligée : sortir de sa zone de confort, oui, mais toujours en étant dans l’écologie de soi. Inutile de faire un grand saut qui risquerait de te paralyser ou de te créer un traumatisme. 

Demande-toi toujours « quelle est la première petite action que je peux entreprendre, qui m’effraie un peu, mais que je sais pouvoir réussir ? »

C) La méditation et la pleine conscience

La plupart des peurs irrationnelles qui entravent notre chemin vers nos objectifs et nos rêves ne sont que des projections de notre esprit. Nous anticipons souvent une avalanche de critiques si nous entreprenons une certaine action ou adoptons un certain comportement. Cependant, ces peurs ne sont souvent que des scénarios imaginaires. Nous avons tendance à vivre soit dans le futur, soit dans le passé. Or ce qui compte vraiment est le moment présent.

Des pratiques telles que la méditation et la pleine conscience peuvent t’aider à te recentrer sur le présent. Ces techniques ont le potentiel de diminuer le pouvoir des pensées négatives qui nous maintiennent dans des situations de vie insatisfaisantes.

En étant pleinement ancré·e·s dans le moment présent et en réussissant à calmer ton esprit, c’est alors que la clarté se manifestera. C’est ainsi que tu peux affronter plus facilement le regard des autres.

Conclusion

Dans notre société moderne, le jugement et le regard des autres sont des éléments inévitables. ll est donc essentiel de changer notre façon de réagir pour ne pas nous laisser freiner dans nos ambitions et aspirations.

La manière dont nous y réagissons, dont nous laissons ces jugements influencer notre estime de soi et guider nos actions, reste entre nos mains. Comprendre les origines profondes de cette peur telles que j’ai pu te les partager, en reconnaître les conséquences et adopter des stratégies pour la surmonter, c’est s’offrir l’opportunité de vivre en harmonie avec soi-même. 

Ne laissons pas les autres régir notre vie. Ta valeur ne réside pas dans le regard des autres, mais dans la profondeur de ton être, dans ta capacité à aimer, à grandir et à contribuer positivement à la société.

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