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Devenir Home & Office Organiser après une carrière dans le marketing du luxe

Devenir Home & Office Organiser après une carrière dans le marketing du luxe

devenir Home Organiser

Clémence nous partage son parcours de reconvertie et sa nouvelle vie en tant qu’entrepreneure.

Après une belle carrière dans le marketing du luxe, Clémence a choisit de se réinventer professionnellement en devenant Home & office organiser.

D’un burn-out à l’épanouissement et l’accomplissement, il n’y a qu’un pas.

Clémence se livre en toute transparence.

V : Alors, je suis ravie de t’accueillir dans cet épisode de podcast parce que j’aime bien de temps en temps faire intervenir des tierces personnes. Et aussi j’aime bien faire intervenir des anciennes clientes, qui ont évolué, qui ont grandi, qui ont changé. Tu fais partie de ces personnes-là et j’avais vraiment à cœur de te faire intervenir sur le Podcast, parce que : dans ta démarche, il y a des choses qu’on entend pas forcément souvent et ça, ça m’a interpellée et ça peut aussi créer des petits déclics chez certaines personnes qui aujourd’hui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat et ne savent pas forcément comment se rendre visible, comment trouver leurs prospects, et c’est vrai que souvent on entend : « oui, il faut être sur les réseaux sociaux, il faut digitaliser etc. », mais toi t’as eu une autre vision et c’est aussi intéressant d’en avoir conscience. 

Alors, Clémence, première question : est-ce que tu veux bien te présenter ? Qui es-tu ?

C : Bah déjà merci Vanessa de penser à moi pour ton podcast. Donc moi je suis Clémence, j’ai 32 ans, je vis sur la région parisienne. J’ai travaillé pendant 7 ans dans l’univers du luxe, dans le visuel merchandising j’y reviendrai peut-être un petit peu tout à l’heure, et puis il y a 2 ans maintenant, suite à un burnout et une envie de changement de carrière, je suis devenue « home organizer » ou « expert en rangement », « coach en rangement », chacun peut trouver le bon terme pour en parler, et je fais cette activité depuis maintenant presque 1 an, depuis janvier.

V : Ok, super. Alors, quel a été ton parcours du coup Clémence ? Donc là tu nous as dit que tu as travaillé dans le luxe, donc ça pourrait faire rêver on pourrait dire «  mais pourquoi oh mon Dieu pourquoi a-t-elle quitté ce domaine là » ? Donc ça a été quoi ton parcours finalement Clémence ?

C : J’ai un parcours qu’on va dire assez classique : j’ai fait une école de commerce, j’ai ensuite fait mes premiers stages dans des grands groupes. Je visais pas bizarrement personnellement le luxe mais c’est comme ça que j’ai commencé ma carrière, et puis quand tu commences un premier stage dans ce milieu-là on a tendance à te recruter ensuite. Donc  j’ai intégré d’abord L’Oréal, ensuite chez Shiseido et j’ai fini chez Beiersdorf au sein de la Maison La Prairie. Donc ce sont des grandes maisons de luxe de cosmétiques, parfums et crèmes. Et puis en 2020 il y a eu le covid qui a aussi changé la vision du monde de beaucoup de gens, ça a été aussi mon cas, et d’un autre point de vue c’était que : moi du coup j’étais en burnout dans l’entreprise dans laquelle j’étais. Mon métier, j’étais visual merchandiser. Donc en fait en tant que visual merchandiser, mon boulot à moi c’était de rendre les boutiques, et les corner, les plus beaux pour les clients possibles mais les plus pratiques pour les vendeurs, donc vous voyez déjà un petit lien avec mon nouveau métier sauf que, effectivement, quand j’ai fait ce burnout je me suis rendue compte que j’en avais un petit peu marre… d’être moins dans une relation humaine.. je veux dire, je traitais pas avec les clients, mais mes clients c’était les Galeries Lafayettes, c’était Printemps. C’étaient des grands groupes mais pas forcément à taille humaine. Et j’avais envie de trouver plus de valeur dans mon métier et dans ma relation aux autres, et aussi j’avais une conscience écologique qui me titillait un petit peu, hein dans le monde du luxe on n’est pas là pour faire des économies, on est là pour… en tout cas pas sur l’écologie, mais ils essayent mais bon ça reste pour moi du greenwashing, et donc j’avais cette tendance aussi écologique qui me tiraillait, voilà.

V :  Alors on a bien compris qu’il y a eu cette réflexion, il y a eu ces prises de conscience, et puis à un moment donné tu t’es dit « bah finalement je suis pas à la bonne place » . Comment tu en es venue justement à identifier ce nouveau projet professionnel. Quelle a été ta démarche Clémence ?

C : Je pense que ma démarche, la première que j’ai faite, c’était comme beaucoup de gens de se dire « j’ai envie d’un métier qui me ressemble, qui me parle, un petit peu ce métier passion où on n’a pas l’impression de se lever quelque part le matin pour aller travailler parce qu’on aime ce qu’on fait et on est fait pour ça ». Donc je me suis un petit peu posée sur mes compétences, sur mon parcours, sur qui j’étais, et je me suis dit « effectivement l’organisation ça fait partie de moi, depuis toujours », et puis en creusant un petit peu, et même ça avant mon burnout, je m’étais rendue compte que ce métier existait ! C’était un métier à part entière, d’être effectivement coach en rangement et organisation. Mais la première fois que j’en ai entendu parler, j’avoue j’osais pas, j’étais pas encore prête à ça. Il a fallu peut-être passer par Vanessa pour se rendre compte qu’on pouvait être aussi entrepreneure et se lancer dans sa propre voie. Et donc du coup, je me suis rendue compte que je pouvais finalement grâce à ce métier : à la fois compiler mes compétences de mon ancien travail, mes valeurs et mon savoir-faire, et puis aussi… voilà, ces valeurs d’être plus humain, plus en rapport avec quelqu’un en direct, et de lui apporter surtout au quotidien bien-être et sérénité parce que dans mon métier, j’espère que j’aurai l’occasion d’en parler tout à l’heure, ça amène effectivement beaucoup plus de sérénité au quotidien. Je vous raconterai quelques anecdotes de mes clients qui parlent pour moi je pense.

V : Ok, super. Alors c’est intéressant parce que tu nous dis finalement que le cœur de ce qui t’a fait pivoter c’est l’organisation. Et c’est vrai que l’organisation, ça fait quand même partie des compétences que j’entends régulièrement, tu vois quand avec mes clients et mes clientes on travaille sur l’ Ikigai, souvent bah « ce pourquoi je suis doué » : de temps en temps il y a quand même l’organisation qui ressort. 

Et, mais qu’est-ce qui a fait que ce mot clé, finalement il est devenu presque le mot central, tu vois ? Qu’est-ce qui fait que tu t’es dit « bah en fait, je veux trouver un métier autour de l’organisation » ? Et pourquoi tu en es arrivée à ce métier là de coach en rangement ? Parce que finalement tu aurais pu aller dans l’événementiel, tu vois organiser des événements ou ce genre de choses, qu’est-ce qui t’a interpellée ? Qu’est-ce qui t’a attirée, précisément dans ce métier-là ?

C : Alors c’est marrant que tu parles de l’événementiel parce que du coup, avant, une de mes casquettes c’était aussi d’organiser les événements pour les groupes dans

Lesquels ils travaillaient. Je pense que, bon, la première chose, c’est que… Dans l’événementiel, c’est éphémère. Et moi, quand je parle d’organisation, c’est quelque chose qui doit être pérenne dans le temps, et qui apporte effectivement à la fois un gain de temps, un gain de place, un gain de sérénité à mes clients. Et ce n’est pas simplement une organisation rapide. Mais ça doit être quelque chose qui perdure et qui apporte vraiment une satisfaction personnelle et professionnelle. Et l’un de mes slogans préférés, c’est : « Un intérieur rangé n’est pas un intérieur organisé ». Donc cela signifie que l’on peut voir un appartement sans désordre apparent, mais dès qu’on ouvre les tiroirs et les placards, ce n’est pas forcément logiquement organisé. Cela ne signifie pas forcément qu’il n’y a pas eu une tentative de logique, mais il y a toujours moyen d’optimiser les choses pour gagner du temps. Et je pense qu’une des choses qui m’a beaucoup marquée, c’est… Et je pense qu’aujourd’hui 100 % de mes clients me disent en premier : « Moi, je n’ai pas le temps de ranger ». C’est un refrain constant. Parce que ce n’est pas une activité que les gens aiment faire, ce n’est pas une activité de loisirs. Cela peut l’être pour moi, mais en tout cas, pour les autres, ce n’est pas une activité de loisirs. Et en fait, ce que j’essaie d’expliquer aux gens, c’est que la mise en place d’une bonne organisation permet de ne plus avoir besoin de prendre du temps pour ranger parce que cela prend 5 minutes par jour, ou, si on n’a pas le temps chaque jour, 1 heure maximum par weekend. Et c’est ce gain de temps, ce gain de productivité, que j’essaie de faire comprendre à mes clients pour qu’ils ne me disent plus jamais « je n’ai pas le temps de ranger », parce qu’en fait cela ne prend pas de temps, une fois l’organisation correctement mise en place.

V : C’est intéressant finalement parce que tu es venue à ce métier car tu avais une vision précise de ce que tu entendais par organisation. Et c’est vrai que c’est quelque chose d’intéressant : quel est le sens que je donne à tel ou tel mot ? Et c’est vrai que, quand on travaille sur nos valeurs, je dis souvent à mes clients : « Quel est le sens que tu donnes à ce mot ? ». Donc, ce que tu es en train de nous dire, Clémence, c’est que, à travers ce métier, tu as pu incarner une certaine philosophie, une vision de l’organisation ?

C : Oui, clairement. Parce que je pense que, même si c’est un métier émergent qui a plusieurs mouvances, on peut penser à la méthode de Marie Kondo qui est très particulière, axée sur le rapport émotionnel à l’objet. Il y a aussi les minimalistes qui préconisent de posséder peu d’objets. Mais nous, ce que j’expliquerai tout à l’heure concernant la franchise que j’ai rejointe, c’est que nous sommes centrés sur une approche réaliste. C’est-à-dire que nous ne suivons pas une tendance minimaliste, nous mettons l’accent sur le bien-être que procure l’ordre. Le désordre n’est pas un problème sérieux, il ne faut pas le voir comme tel. Il suffit de prendre le temps d’organiser, et ensuite, on est heureux.

V : Ok, super. Alors, aujourd’hui, comme tu nous l’as dit en début d’enregistrement de cet épisode, tu es lancée depuis presque un an. Quelle a été ta démarche ? Parce que, l’une des grandes peurs quand on quitte le salariat pour l’entrepreneuriat, surtout quand on quitte une situation confortable, c’est l’inconnu. Donc, comment es-tu devenue visible, comment as-tu trouvé tes clients ? Comment as-tu élaboré ta stratégie marketing et ta communication ?

C : Je pense déjà que le plus important, et nous en parlions encore récemment, c’est qu’il ne faut pas oublier, lorsqu’on se lance, que l’on va devoir porter une double casquette. Une casquette métier, celle qui nous fait vibrer, celle que l’on a envie d’exercer au quotidien, celle pour laquelle on a de la passion. Et ensuite, il y a la casquette « entrepreneur ». Cette dernière est en réalité multiple : elle englobe le rôle de comptable, celui de chef d’entreprise, de community manager pour gérer ses réseaux sociaux, entre autres ; elle est donc très vaste. Nous avons beaucoup travaillé ensemble, toi et moi, sur le syndrome de l’imposteur, que ce soit en rapport avec mon métier ou avec ma position d’entrepreneur. Suite à cette introspection, j’ai choisi la voie de la franchise. Je me suis rendu compte, lors de mon lancement, de mes compétences mais aussi de mes faiblesses, notamment dans la démarche commerciale, qui n’est pas ma première passion. J’ai donc décidé de rejoindre une franchise, « By Pauline », existant depuis déjà une dizaine d’années dans le domaine du home organizing. À ses débuts, je crois que le terme « home organizer » n’existait même pas ; on parlait plutôt de « concierge » ou « d’aide au rangement ». Il n’y avait pas vraiment de terminologie spécifique, donc lorsqu’elle a commencé, c’était encore différent.

V : Oui, elle était vraiment précurseure dans ce domaine-là effectivement.

C : Exactement. Alors, en France, je précise, avant d’élargir à l’Europe, parce qu’en réalité, aux États-Unis ou au Japon, c’est quelque chose qui est connu depuis assez longtemps, depuis au moins une trentaine d’années aux États-Unis. Et c’est vrai que, quand j’ai fait le choix de rejoindre une franchise, c’était parce qu’elle était déjà très bien implantée et elle avait un bon référencement sur son site internet. Ce qui fait qu’aujourd’hui, clairement, quand on tape des mots-clés sur Google, qui est souvent la première étape pour chaque client, surtout dans des métiers émergents où l’on ne sait pas forcément que ça existe, tels que : « rangement maison », « rangement appartement », « organisation », 70 % du temps, on tombe sur nous. C’est donc là où mon vivier de prospects et de futurs clients est particulièrement intéressant. J’ai donc fait ce choix. Mais c’était important de préciser : il était hors de question pour moi de renoncer à mes valeurs et ma vision du métier. Et avant de m’associer avec Pauline, il était crucial pour moi que nous soyons alignés en termes de valeurs. C’est elle aussi qui m’a apporté une perspective plus réaliste du métier, une compréhension de tous les enjeux, que l’on n’a pas forcément quand on se lance seule notamment sur un métier émergent. Et c’est pour ça que j’étais vraiment rassurée en plus de partir avec elle puisque : de par son expérience, de par son référencement, et aussi de sa vision de métier qui était en cohérence avec la mienne.

 

V : Oui, je me souviens que ça a été une vraie réflexion, parce que tu disais : « est-ce que je pars dans le cadre d’une franchise », et ça veut dire, bah voilà il y a un cadre, il y a des choses à respecter, donc je ne suis pas complètement libre de ce que j’ai envie de faire. Donc il y a eu ce dilemme-là, et en fait ce que tu nous partages c’est que ce qui t’a fait basculer, c’est que finalement tu étais sur la même longueur d’onde que la fondatrice et vous vous êtes rejoints sur beaucoup de sujets.

C : Ce qui est important à savoir quand on se renseigne sur une franchise, c’est qu’on reste quand même très indépendant hein sur plein de sujets. Moi j’ai ma propre entité, qui est franchisée de « By Pauline » donc je suis une indépendante à 100 %, j’ai ma société. Donc j’ai ma responsabilité civile, ce sont mes clients, c’est mon chiffre d’affaires, c’est mes démarchages etc. Même si bien sûr, en payant la franchise, je reçois de l’aide sur mon CRM et sur d’autres outils thématiques. Mais il ne faut pas oublier que, quand même, on est très indépendant même en franchise. Là où l’indépendance s’arrête un petit peu, c’est qu’effectivement il faut respecter les codes graphiques de la franchise sur laquelle on signe, ça fait partie du partenariat. Voilà, on est plus ou moins en ligne, mais c’est pour ça que c’est important d’avoir les mêmes valeurs, pour être sûr que la façon dont on va communiquer, pour être authentique dans nos communications, et ça c’est très important. Surtout dans les métiers où moi je vais chez les gens, où ils doivent me faire confiance, il faut aussi que moi je sois en ligne avec la thématique de communication de la franchise. Et ce que je conseillerais aux gens qui souhaiteraient aussi se mettre en franchise, d’être sûr qu’au moins sur les valeurs de base, ce sont les mêmes valeurs. V : Oui, parce que c’est vrai que ce système-là de franchise, surtout dans des métiers en lien avec l’accompagnement, ce n’est pas courant finalement. T’as trouvé la bonne niche en fait quelque part. À moins de… Après quand on a échangé toutes les deux sur ce sujet, je me suis dit effectivement « ça peut aussi ouvrir des portes sur certains modèles d’affaires lorsqu’on commence à être avancé sur un certain sujet, sur une certaine thématique, voilà de créer cette opportunité-là ». Ça donne aussi à réfléchir, donc c’est vraiment intéressant et encore une fois je trouve que By Pauline a été très précurseure dans… voilà, dans sa vision, dans son métier, dans sa réflexion, dans son modèle d’affaires, donc c’est vraiment aussi intéressant d’observer ça. Ok, donc c’est intéressant du coup Clémence, merci. Et puis pour les personnes qui nous écoutent ça donne aussi à réfléchir, et c’est vraiment important aussi encore une fois de choisir une stratégie marketing et de communication qui est alignée avec nous et qui est écologique. Et c’est vrai que pour toi, de basculer du salarié à l’entrepreneuriat, c’était un vrai challenge. Donc tu as trouvé aussi quelque part le moyen de te rassurer.

C : oui, oui, oui bien entendu, mais je préfère être honnête avec moi-même et de me dire que je commence peut-être par cette étape pour ensuite être plus en indépendant plus tard je ne sais pas, mais voilà je pense que quand on se lance dans l’entrepreneuriat, le plus dur c’est aussi d’être face à soi-même parce qu’on prend toutes les décisions seules, et c’est vrai que… voilà ça peut faire peur sur plein de sujets et c’est important de bien se connaître et de savoir

sur quoi on peut, on doit, déléguer parce qu’on peut aussi déléguer, hein. Moi, j’ai fait le choix de la franchise donc c’est une forme de délégation mais différente. Mais ne pas avoir peur de s’entourer, en tout cas, des bons experts, et c’est comme ça qu’on se rassure aussi soi-même pour avancer et y aller. Parce qu’au bout d’un moment, être seule et chercher 1000 informations sur Internet ou 1000 façons de faire les choses ou 1000 visuels ou 1000 choses, en fait, on n’avance pas. Et moi, j’avais peur de ne pas avancer, et en fait, voilà, au fur et à mesure, pas à pas, si j’y suis, et maintenant je peux dire « je suis entrepreneuse ».

V : Super, génial. Alors maintenant je vais m’adresser, et bien non pas à l’entrepreneuse, à l’entrepreneure, mais du coup à cette experte que tu es, parce que c’est vrai que : on n’a pas tous le don de savoir super bien organiser nos intérieurs, peut-être nos dossiers. Alors, nous ce qui va nous intéresser, puisque les personnes qui écoutent le podcast sont des personnes qui sont en réflexion professionnelle, sont en transition professionnelle, ou qui sont en train de se lancer dans l’entrepreneuriat ou qui sont déjà lancées dans l’entrepreneuriat et qui sont dans les balbutiements ou qui n’ont pas forcément les résultats, du coup : Comment on peut faire pour optimiser notre organisation, et encore une fois pour sauver du temps, pour ne pas perdre notre temps ? Qu’est-ce que tu peux nous dire ? Qu’est-ce que tu peux nous partager, Clémence ?

C : Alors, la première chose, je vais parler de choses très concrètes au début parce que…, c’est l’organisation de son espace de travail. Souvent, on a tendance effectivement à avoir des classeurs, des boîtes, je ne sais pas quoi encore. La première action que vous devez faire, avant toute autre chose, c’est de penser au contenu avant de penser au contenant. Qu’est-ce que vous voulez ranger ? Qu’est-ce que vous voulez organiser ? Et comment vous utilisez cet objet ou ce dossier au quotidien, et ensuite vous penserez au contenant. Il faut… il faut faire l’exercice inverse. La plupart des gens vont aller tout de suite acheter des classeurs, des boîtes etc. et ensuite mettre dedans, alors parfois ça ne rentre même pas. Alors que c’est vraiment totalement l’inverse qu’il faut faire, c’est : j’ai ça à ranger, comment je l’utilise, alors je choisis ce contenant en fonction. Alors, par rapport à ça, moi je bannis absolument les classeurs. Les classeurs déjà c’est une aberration écologique puisqu’on a à la fois du carton et du fer donc en fait ça va forcément aux ordures ménagères. Donc faut privilégier le carton si c’est possible, que ce soit des boîtes ou des… moi j’utilise particulièrement trois types de classement :

  • le classement, ce que j’appelle moi le dossier qui est toujours avec nous, la feuille du quotidien, et donc là on est dans « la sous-chemise ».
  • Ensuite il y a le dossier qui se crée à partir de ces sous-chemises. Par exemple un dossier client, ou un dossier fournisseur etc., et là moi j’utilise des portes-revues. Le classement vertical est clairement le classement à utiliser au quotidien, parce qu’il permet une vision directe, un gain de place, et surtout on évite les piles. Parce que les piles, on ne voit pas le dossier du dessous, et si on veut notamment attraper ce dossier du dessous on a tendance à du coup faire tomber ce qu’il y a dessus, donc ce n’est pas du tout pratique. Donc on pense au classement vertical, et notamment à ces porte-revues.
  • Et ensuite, on essaie régulièrement que ces dossiers de porte-revues basculent côté archives, donc dans des boîtes d’archives, quand ils ont fini d’être utilisés. Que ce soit annuellement, mensuellement, en fonction du nombre de clients, que je vous souhaite beaucoup, et on essaie de le faire assez régulièrement.

Et, d’un point de vue très, très important, on n’oublie pas d’étiqueter absolument tout. Et quand on étiquette, on pense à deux choses : la première… peut-être qu’aujourd’hui vous n’avez qu’un seul client et c’est facile, on le nomme au nom du client, d’accord. Mais si dans un mois, 2 mois, 3 mois, je ne sais pas dans combien de temps, vous avez 100 clients, ce que, encore une fois, je vous souhaite, ça ne marchera pas seulement avec le nom. Il faut un classement qui puisse être : soit chronologique, soit alphanumérique etc. et qui puisse être gardé systématiquement tout le temps de vos dossiers, parce que le jour où vous devrez retrouver un ancien dossier, ce sera beaucoup plus simple. Donc vraiment quand vous pensez étiquette, ne pensez pas à l’instant T, mais pensez à l’instant t+1 pour être sûr que ce classement puisse être pérenne sur une longue période. Et enfin, ce classement peut être un petit peu.. alors, il ne doit pas être original, c’est un peu triste, mais si demain vous avez un salarié, un stagiaire, il faut que ce stagiaire soit capable de comprendre votre organisation sans vous solliciter en permanence. Donc si vous appelez votre dossier du nom de votre maman ou de votre belle-mère ou je ne sais pas, eh bien c’est compliqué pour la personne qui n’est pas dans votre tête de comprendre ce classement. Donc essayez que ce soit quelque chose de simple pour tout le monde. Et enfin, la chose qui est importante, c’est que je vous parle d’un classement physique, mais il y a le classement digital. De la même manière, les dossiers sur votre ordinateur ou sur votre boîte mail doivent être rangés de la même façon : des sous-chemises ou des sous-dossiers pour chaque dossier, et ensuite créer un gros dossier archive, par année notamment, comme ça : fin 2023 vous allez retrouver vos dossiers banque, assurance, etc. et en 2024 vous retrouverez les mêmes dossiers. Il faut toujours que ce soit dans la même hiérarchie. Donc il faut penser long terme quand on organise. Pourquoi ? Pour gagner du temps. Il vaut mieux perdre un petit peu de temps au départ, sur la réflexion du contenu, de l’étiquetage, pour en gagner tellement plus après. Et un autre tuyau que je peux vous donner : inutile de créer 1 000 sous-catégories. Ça, j’ai beaucoup de clients qui créent des dossiers, des dossiers, des dossiers pour tout, non. Il vaut mieux partir sur des grandes catégories plutôt que 1 000 sous-catégories. Alors, bon là, j’ai plutôt un exemple dressing qui me vient en tête, pardon, mais par exemple je dis souvent à mes clients « ça ne sert à rien de créer la catégorie gants, la catégorie lunettes de soleil, la catégorie.., non ». On crée la catégorie « accessoires d’hiver » par exemple. Et ça permet effectivement, pour le cerveau c’est aussi beaucoup plus simple que de systématiquement devoir chercher dans chaque dossier etc. voilà pour le point de vue, d’un point de vue bureau. Un autre tuyau que je peux aussi vous conseiller : on dit que les grands cuisiniers n’utilisent que deux ou trois ustensiles. Ne multipliez pas la production visuelle sur votre produit. Faites l’exemple vous-même : si vous allez travailler dans un espace de coworking, ou si vous vous déplacez chez vous pour différents espaces de plan de travail, vous vous rendrez compte que vous allez emporter très peu de choses avec vous et à la fin de la journée vous n’aurez pas eu besoin de 1 000 autres choses. S’il vous plaît, ne démultipliez pas les post-it, ne démultipliez pas les stylos, les outils finalement qui, en plus, pourraient un petit peu vous contraindre ou vous emmener ailleurs au lieu d’être focus sur votre travail, donc voilà : un stylo, un papier etc. Et d’ailleurs, en termes de papier on privilégie le bloc-notes, on évite les feuilles volantes.

V : Merci Clémence. Alors, là moi je vais me faire l’avocat du diable parce que ça m’intéresse. Tu parlais de porte-revues, tu sais pour ranger les dossiers et du coup les mettre à la verticale. Oui, mais : à force est-ce que ça ne finit pas par se plier, à se tordre ?

C : Non. Non, non, honnêtement, je n’ai jamais eu de souci. Après bien sûr, c’est peut-être un petit investissement au départ sur de la bonne qualité de sous-chemises cartonnées qui sont un peu plus rigides, ou sur le porte-revue qui est en carton mais un petit peu plus solidifié sur le fond, oui bien sûr, c’est comme pour tout hein, il faut peut-être investir à minima. Je ne suis pas contre le plastique non plus, ça peut être un format rigide en plastique. Mais non, écoute, jusqu’à présent je n’ai jamais eu de soucis sur ce point.

V : Ok, merci Clémence. Alors, j’ai encore une toute dernière question pour toi et qui va faire le lien aussi avec ton changement de vie professionnelle : est-ce qu’à un moment donné, tu as eu peut-être un conseil en rangement, ou en organisation, qui a vraiment transformé ta vie, qui a vraiment fait une vraie différence dans ta vie ? Est-ce que tu as eu ça ?

C : Je n’ai pas eu… C’est ce que je disais tout à l’heure en fait, c’est une affirmation que j’entends trop souvent, c’est ce fameux « je n’ai pas le temps pour ranger », « ça me prend trop de temps » et en fait quand on sait… Je faisais le ratio en me disant « mais on court tous après le temps tout le temps, on a l’impression qu’on n’arrive jamais à faire les choses, on voudrait avoir plus de temps pour les loisirs, plus de temps pour soi, plus de temps pour les enfants, bref, on court pour tout » et j’ai toujours considéré que c’était dommage que les gens trouvent que ranger prenne du temps, et du coup que ça prenne sur ce temps qui pourrait être tellement mieux utilisé. Et je me suis rendu compte que l’organisation de base, lorsqu’elle est correctement faite, eh bien, en fait, on gagne ce temps qui fait qu’on n’a plus à dire « je n’ai pas le temps de ranger parce que ça me prend trop de temps ». Parce que la plupart des gens ont l’impression de tout faire en répétition, parce qu’on a l’impression que ranger c’est répétitif, etc. À partir du moment où la bonne organisation est mise en place, ça ne prend pas du tout longtemps. Et c’est presque inné en fait. Moi, c’était plus par ce côté-là : je n’avais plus envie qu’on me dise « je n’ai pas le temps de ranger », voilà.

V : Non, c’est intéressant en fait, ce que tu nous partages, c’est que tu n’as pas eu à un moment donné dans ta vie ce conseil qui a eu un vrai impact dans ta vie, qui a fait « un avant, un après », en fait, toi tu es partie d’un constat. Tu es partie d’un constat et tu es partie de quelque chose qui est venu te chercher et te dire « mais il faut arrêter finalement de dire qu’on n’a pas le temps. Le temps on l’a, on a tous 24 heures dans une journée et on peut faire en fait des choses, mais il faut, déjà d’une, peut-être un peu plus de discipline, un peu plus de focus aussi dans nos vies ». C’est vrai qu’on est aussi tous amenés à être très distraits, tu vois, avec les réseaux sociaux, avec les mails, avec les appels de l’extérieur, donc tout ça ça peut aussi nous éloigner de notre focus. Et du coup on peut, évidemment, se perdre. Donc toi, tu es partie de ce truc-là à te dire « mais non, il faut arrêter de se dire ça, en fait, à partir du moment où les choses sont carrées, où elles sont claires, où tout a une logique, eh bien en fait on avance et on fait les choses et ça ne nous prend pas plus de temps ». Et c’est vrai que, moi, j’avoue que l’organisation, c’est encore, de temps en temps chez moi, un vrai challenge, mais il est vrai que : j’ai expérimenté ce truc-là, notamment lorsque je me suis fait accompagner pour optimiser ma chaîne Youtube, et la consultante que j’avais recrutée, eh bien c’était un peu comme pour la création de contenu, c’est-à-dire que : eh bien, on a un calendrier, on a des blocs horaires pour faire ce qu’il y a à faire, et on se dit « j’ai 1 heure et non pas 2h » et c’est vrai qu’elle avait mis à disposition un tableau où du coup j’avais le titre de la vidéo, il y avait les mots-clés, il y avait le résumé, et en fait j’avais juste à un moment donné booker une journée, tu vois c’est ce qu’on appelle aussi le batching, j’avais juste une journée où je faisais l’enregistrement de mes vidéos, et après j’avais juste à copier-coller, et à planifier, et à publier. Et c’est vrai que, c’est à ce moment-là où je me suis dit « mais oui », « oui on prend du temps en amont pour mettre en place le process, le système, mais derrière c’est un vrai gain de temps ».

C : C’est exactement ça, c’est ce que nous, on appelle « une trame ». Une trame pour les objets, et une trame pour les catégories si tu veux mais à partir du moment où la trame est créée ; le gain de temps derrière il est immense. Mais il faut juste voilà être capable de créer la trame. Tout le monde n’a pas le même sens logique, le même sens pratique, c’est là où moi je peux aussi intervenir pour les aider. Il y a des gens, voilà, on a tous notre intelligence il y a des intelligences sur les chiffres, il y a des intelligences littéraires, et ben moi mon intelligence c’est le sens pratique et logique de l’organisation. Et à partir du moment où cette trame est créé, bah le résultat d’après c’est un gain exponentiel de temps et de sérénité au quotidien.

V : Merci beaucoup Clémence. Alors dis-moi, où est-ce qu’on peut te suivre ? Si on a besoin de toi là maintenant tout de suite où est-ce qu’on te trouve ?

C : Alors vous pouvez me retrouver sur le site de By Pauline.fr où notamment il y a une page contact puisque nous sommes plusieurs franchisés et moi j’opère plus particulièrement sur la région Île de France sud. Et puis sinon sur mon Instagram Clémence By Pauline, de la même façon.

V : Super, merci beaucoup clémence pour ce partage de ton parcours qui est aussi inspirant, de nous avoir partagé aussi ta philosophie, ta vision du métier que tu exerces aujourd’hui et qui te passionne, ta stratégie aussi tu vois de nous avoir partagé cette chose là qu’on n’entend pas forcément encore une fois beaucoup donc c’est aussi intéressant. Et puis de nous avoir partagé aussi toutes ces tips qu’on va rapidement tous mettre en place je l’espère.

C : j’en ai plein d’autres si  besoin.

V : merci beaucoup Clémence

C : merci beaucoup Vanessa 

VDR Coaching

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