La pensée positive ne transformera pas ta vie
La pensée positive est partout.
Toujours voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Tourner son regard vers ce qu’il a de positif dans notre vie plutôt que ce qui est négatif.
Plutôt une bonne chose dans une société plutôt morose, engluée dans la peur et la négativité.
Cela peut sembler séduisant, d’autant plus que nos pensées ont une influence sur nos actions et par conséquent, sur nos résultats (l’atteinte de nos objectifs).
Mais que signifie vraiment la pensée positive ? Et peut-elle vraiment transformer nos vies ? C’est ce que je vais aborder avec toi dans ce nouvel épisode de podcast.
La pensée positive, définition
La pensée positive nous invite à avoir une attitude positive pour réussir et être plus heureux·ses dans notre vie.
En s’appuyant sur la méthode de l’autosuggestion, elle nous permettrait d’être davantage optimiste en toute circonstance et ainsi atteindre le bonheur et la réussite. Elle tire partie de la fameuse loi de l’attraction.
Cette approche nous invite à pratiquer la gratitude, à citer des affirmations positives, à créer des visions boards ou encore, à faire de la visualisation.
Elle ne doit pas être confondue avec la psychologie positive qui vise, quant à elle, à comprendre ce qui permet à l’être humain d’être davantage heureuse, optimiste ou résilient.
A mon sens, elle a de nombreux effets positifs. Et elle a le grand mérite d’être portée à la connaissance d’un grand nombre de citoyens.
Mais elle est insuffisante dans son application littérale.
Pourquoi ?
Parce qu’elle est, à elle seule, insuffisante.
Ce n’est pas une solution aux croyances limitantes profondément ancrées comme la peur de l’échec et la peur de la réussite.
Pour réaliser nos rêves, nous avons besoin d’être dans l’action.
Comme le dit très justement Tony ROBBINS, ce n’est pas parce que tu vas dans ton jardin et chanter « il n’y a pas de mauvaises herbes, il n’y a pas de mauvaises herbes », qu’il n’y a pas de mauvaises herbes dans ton jardin.
Il faut au contraire voir ces mauvaises herbes et les arracher.
Cela signifie être dans la conscience de nos comportements, de nos habitudes qui nous éloignent de nos objectifs de vie.
C’est guérir les blessures, les traumas et transformer les croyances limitantes.
Au même titre qu’il est essentiel d’accueillir nos émotions désagréables. Il faut arrêter les anesthésier car on ne supporte pas l’inconfort.
Accueillir nos émotions désagréables, la clé de notre transformation intérieure
Une des controverses qui existe sur la pensée positive, c’est qu’elle nous éloigne de nos émotions désagréables.
Face à une rupture, un deuil, un traumatisme, on ne peut pas faire comme si tout était rose. On ne peut pas faire comme si la souffrance n’existait pas.
Au quotidien, nous avons pris l’habitude d’anesthésier nos émotions désagréables en allant sur les réseaux sociaux, en faisant du shopping, en étant accro au sucre par exemple etc.
C’est comme si on désactivait une partie de nous.
Or, ce sont toutes les parts de notre être que nous avons besoin d’accueillir, d’apprivoiser et d’aimer.
Pour grandir, pour évoluer, nous avons besoin de réconcilier nos parts d’ombre et nos parts de lumière.
C’est embrasser cette dualité qui est d’accepter d’être traversé·e par l’inconfort (généré par une émotion désagréable) ET d’agir malgré tout.
Lorsqu’on fait en sorte d’ignorer, d’éviter ou même de supprimer une émotion désagréable, nous pouvons culpabiliser de la ressentir. Et c’est cette escale d’émotions désagréables qui peut être toxique pour notre santé mentale, notre bien-être.
C’est pourquoi il faut associer la pensée positive à l’émotion agréable. C’est l’alignement qui permettra de poser des actions justes.
Il ne s’agit pas juste de nourrir des pensées positives. Il faut les ressentir dans le corps.
D’ailleurs, soyons totalement transparent·e·s.
Si je veux détourner une pensée négative « je ne suis pas légitime pour accompagner… » en une pensée positive « je suis parfaitement à l’aise / je suis parfaitement légitime… » mais qu’on n’y croit pas et que, par conséquent, dans notre corps, on sent une tension, une distorsion (signe que notre corps n’est pas ok avec cette pensée positive), il faudra transformer la croyance limitante qui est à l’origine.
Ce sont nos émotions qui auront un bien plus grand impact sur nos actions que nos pensées car ce sont nos émotions qui sont l’énergie créatrice de nos actions.
Ce sont nos émotions qui précèdent nos actions et non nos pensées.
Conclusion
La pensée positive a de nombreux bénéfices. Des études ont démontré qu’elle nous aide à vivre plus longtemps, à être plus résilient et à changer notre regard sur la vie.
De plus, ne dit-on pas « on attire ce que l’on pense » ou encore « ce sur quoi tu te concentre, tu l’attires. »
Il est donc préférable de tourner notre regard vers le positif plutôt que le négatif.
Mais cette philosophie, à elle seule, est insuffisante.
La clé se situe dans nos émotions, nos ressentis. Ainsi lorsque nous avons une pensée négative, il ne s’agit pas juste de la contourner en pensant à quelque chose de positif. Si tu es stressé·e ou anxieux·ses ou dans l’inquiétude, il s’agit de se demander qu’est-ce que cette émotion désagréable me dit vraiment ? De quoi ai-je vraiment peur ? Ensuite, réalise un plan d’action pour surmonter cette peur et exécute-le.
La mise en action est indispensable. Et cela nécessite vraiment de transformer ton état d’esprit.
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