Rencontre avec Angélique Robin – Experte en communication digitale| Son parcours
C’est la Fondatrice d’Ethica Communication qui est un organisme de formation en communication digitale. Elle partage avec nous qui elle est maintenant mais aussi son parcours qui l’a amené jusque-là.
Avec ce genre d’épisode, je souhaite vous inspirer mais aussi montrer la réalité de ce qui est l’entrepreneuriat et à quel point l’être est essentiel dans nos accomplissements.
Présentation et parcours d'Angélique Robin, experte en communication digitale
Qui es-tu Angélique ?
Je suis Angélique. J’ai 38 ans. Je forme les entrepreneurs à communiquer sur leur entreprise sur les réseaux sociaux et sur le web.
Et sinon à côté de ça, j’aime voyager. Il n’y a pas longtemps j’ai aménagé un mini van et j’ai vadrouillé pendant trois mois cet été en France. Sinon j’aime bien voyager un peu plus loin souvent l’hiver. Je suis allée au Japon, à Zanzibar, au Costa Rica. Là, j’ai envie d’aller au Mexique.
J’ai beaucoup déménagé dans ma vie. En ce moment, je suis à Hossegor. Sinon je suis allée à Paris, Nice, un peu Lisbonne. Et là j’avais envie de me poser un petit peu après le petit road trip. Et Hossegor, j’y suis passé l’année dernière. C’était très chouette les Landes. C’est très très connecté. Et comme j’adore tout ce qui touche aux au spirituel… Je suis un peu une chercheuse… Je cherche, je me cherche et j’expérimente.
Quel est ton parcours ?
Je n’ai pas beaucoup été employée dans ma vie. Mon premier job a duré trois mois.
J’ai tellement détesté que je me suis dit : « Non mais ce n’est pas pour moi les bureaux je vais monter mon entreprise. ». Et à l’époque j’étais styliste. J’ai fait des études de stylisme après les études d’art. J’ai commencé à créer une collection de foulards. C’est venu tout seul. Là où je bossais, j’ai trouvé des vieilles gravures et là je me suis dit : « Waouh mais il y a un truc à faire. ».
J’ai commencé à faire des choses pour moi et puis ça a été tout seul. Je me suis dit : « Tiens, je vais lancer cette marque Antagoniste. » Tout est venu… j’ai créé le logo et puis j’ai lancé ça trois mois après. J’avais un petit peu de sous de côté. J’ai demandé un petit peu d’argent à mon papy à l’époque et j’ai acheté le stock. Puis j’ai lancé.
Instagram, c’était tout neuf ça faisait quelques années que ça existait. Il n’y avait pas encore grand monde dessus. J’ai commencé à bricoler et puis c’est comme ça que ça a commencé mon aventure sur les réseaux sociaux. Ça a duré six ans. J’ai même ouvert le capital. Mais ça c’est pas très bien passé avec les gens. J’ai revendu la marque au bout de six ans. A ce moment-là je me dis « Mais qu’est-ce que je vais faire ? ».
J’ai bossé deux ans comme community manager et chef de projet web pour une marque qui voulait que je fasse exactement les mêmes choses que j’avais fait pour ma marque à l’époque. Comme j’étais à Paris, ce n’était pas évident de joindre les deux bouts avec une marque de créateur. J’avais pris un job à côté. Je me suis éclatée. C’était génial, c’était une belle aventure aussi qui m’a appris beaucoup et qui m’a aussi montré que le travail en entreprise, c’était effectivement pas pour moi.
J’ai démissionné du jour au lendemain… Une rupture conventionnelle quand même… Du coup, j’avais le chômage et j’ai pu justement utiliser le chômage pour trouver ce que je voulais vraiment faire. Je savais communiquer. J’avais vraiment appris sans aller à l’école.
J’ai appris sur le tas parce que ça n’existait pas les écoles de community management à l’époque. Ce qui est ressorti de mon Ikigaï, c’est que je savais communiquer. J’avais un petit réseau.
Quand on est entrepreneur, on se fait un super réseau tout de suite… Je me suis lancée en tant que freelance community manager et j’ai trouvé des clients. En premier lieu, par mon réseau perso et ensuite j’ai commencé à faire mon site, j’ai fait mes réseaux sociaux. En parallèle, je suis arrivée à Nice et j’ai lancé un blog et un réseau social pour découvrir la ville et je suis montée à plusieurs milliers de personnes sur ce compte Instagram. Ça m’a apporté des clients.
Je le faisais juste comme ça. Ce n’était pas monétisé. Ce n’était pas une intention de le monétiser. C’est peut-être pour ça aussi que ça a bien fonctionné. Quand tu donnes beaucoup … ça a été vachement suivi à l’époque.
Aujourd'hui es-tu toujours freelance ?
J’ai modifié toute mon activité. A un moment donné dans mon activité de freelance, j’ai commencé à travailler pour les festivals de musique. J’ai été social media manager. Puis est arrivée la COVID. Plus de job. J’avais signé des contrats au Maroc. J’avais encore d’autres festivals que je devais faire. Mais je me disais : « Comment je vais faire ? Je ne vais jamais tenir. Je vais finir l’été sur les rotules ! »
Avec la COVID, ça a été bizarrement comme un soulagement parce que j’avais aussi commencé la formation en parallèle. J’avais commencé la formation pour les Apprentis d’Auteuil, une association qui aide les jeunes en difficulté.
C’est toujours la vie qui m’a amené des choses qui me correspondait. Je me dis que c’est peut-être parce que je suis authentique, toujours très alignée. Je ne joue pas des personnages. Et du coup, j’étais moi-même. Il y avait des choses qui me ressemblent et qui arrivaient sur mon chemin.
J’avais envie depuis un petit moment de faire de la formation et puis c’est arrivé comme ça. Quelqu’un que j’ai rencontré dans un coworking qui depuis est devenu un ami parce qu’on a vachement bosser ensemble.
Avec ces jeunes en difficulté et c’était génial. J’ai adoré faire de la formation. J’ai adoré les aider et du coup je me suis dit mais en fait voilà j’ai l’opportunité d’avoir une pause et de pouvoir me réinventer. Et j’ai tout changé. J’ai lancé après l’auto-entreprise, une entreprise individuelle qui est super.
Parlons maintenant de l'entrepreneuriat à impact positif
Comment ça se passe au quotidien, une vie de coach experte en communication digitale ?
Dans mon quotidien, il n’y a pas grand-chose qui se ressemble. Depuis que je suis un peu à droite à gauche à vadrouiller, c’est la quête du wifi pour pouvoir travailler. Je m’occupe des personnes en coaching individuel, en formation individuelle. Je communique sur les réseaux sociaux. Je partage des conseils sur la communication sur les réseaux sociaux, un peu moins sur les réseaux sociaux qu’avant mais plus sur la communication.
Parce que les réseaux sociaux, ça fait aussi du mal. Je vois pas mal de gens obsédés par les « likes » et ça ne leur fait pas du bien. Du coup je n’étais plus alignée avec ça.
Sinon dans mon quotidien, je bosse à mon rythme. Si par exemple, j’ai eu une journée de dingue, je vais à la plage et c’est ok. C’est quelque chose que je ne m’autoriserais pas à faire avant.
J’étais vraiment une force de travail. J’adore travailler mais j’ai fait plusieurs burn-out, notamment quand j’avais signé tous les contrats avant la COVID.
Les burn-out, c’est génial ! Ça permet vraiment de se réinventer et de s’écouter et de se réaligner. Je ne les ai pas fait hyper durs… allongée dans le canapé à ne rien faire de la journée. J’ai entendu ça de certaines personnes. Ça n’a pas été aussi difficile mais il y a eu une profonde envie de ne plus travailler un moment donné. Ce sont des indices comme quoi ça ne va pas et que c’est le moment de se réinventer en fait.
Qu’est-ce que tu aimes et qu'est ce qui est plus difficile dans l'entreprenariat ?
La liberté ! Et ce qui est le plus difficile, ce sont les périodes où par exemple pour moi au mois d’août – juillet, c’est toujours assez creux. Et du coup, il faut savoir lâcher-prise. Après avec l’expérience, tu sais que ce sont des périodes creuses.
Du coup c’est peut-être des périodes où tu peux te préparer, t’occuper à prendre soin de toi aussi.
Ça m’a stressé au début ! Même pendant ma première entreprise, je me souviens, ça avait bien marché dès le début et puis après juillet et août une vente wahou mais qu’est ce qui se passe ! Et ça fait super peur mais quand on sait que la France s’arrête, c’est normal et ça reprend en septembre en fait et du coup savoir justement comme tu disais couper le mental et avoir confiance en la vie, avoir confiance aussi soi et savoir que les choses ne sont pas figées.
Comment on se crée une communauté ?Quelles sont les premières choses à savoir et intégrer concernant la communication ?
Quand on décide de se lancer dans l’entrepreneuriat, un super truc à savoir c’est de se lancer avant d’avoir lancé son entreprise, avant même d’avoir lancé son premier service. J’ai toujours fait ainsi. J’ai dit : « Coucou j’ai un projet là et vous pouvez commencer à me suivre. Je vais faire ça, ça, ça… C’est pas encore hyper clair mais… »
Et les gens aiment bien suivre les projets.
Déjà à la base, ce sont nos amis qui vont commencer à partager. Ils vont commencer à te soutenir. C’est hyper important ! Quand on se sent soutenue par les gens, ça change tout et ça forme un bon noyau pour la base de la communauté et de notre communication.
Donc il faut se lancer même si c’est du bricolage, c’est ok ! On aura tout le temps de la peaufinée après.
Les prochaines étapes, c’est travaillé sur l’ADN de la marque, les valeurs, la vision, la mission, le pourquoi. Ça nous aide dans la construction de notre entreprise. C’est hyper connexe.
Pour faire un choix aligné et se lancer sur un premier réseau social ce n’est pas forcément évident parce que d’abord il faut étudier le client idéal, savoir à qui on s’adresse.
Est-ce que mon client idéal est sur Instagram, est-ce qu’il est sur Linkedin ? Est-ce qu’il a un certain âge et qu’il est sur Facebook ? Est-ce que ce sont des très jeunes et ils sont sur Tik Tok ? Après Tik Tok peut être surprenant parce que ça commence quand même à toucher des plus âgées. Donc il commence à être intéressant pour des gens, même la trentaine.
Je connais plein de gens qui passent du temps sur Tik Tok qui ont la trentaine. Du coup, il y a encore de la place justement pour les marques. Il faut avoir un discours qui s’adapte à tik tok. Ça ce n’est pas évident.
Ils sont très moqueurs les gens sur Tik Tok.
Si notre cible est professionnelle, Linkedin. Et ça commence encore plus à exploser en ce moment. C’est vraiment le temps d’aller sur Linkedin et de prendre sa place.
Instagram, c’est la question du moment parce que ça a beaucoup changé ces derniers temps et pas forcément en bien au niveau de la portée. C’est moins facile mais bon c’est quand même d’y aller. C’est une super vitrine. Il y a plein d’outils et puis on n’est jamais à l’abri qu’Instagram sorte une nouvelle fonctionnalité de son chapeau.
Un autre truc super important, c’est de savoir quelle est notre force. Par exemple, si tu aimes écrire, si tu es vraiment forte que ça peut “matcher” avec ton persona, Linkedin peut être super… si tu arrives à faire du storytelling, du copywriting, va sur linkedin.
Pour Instagram, ça va être plus de te montrer en vidéo. Maintenant, ils ont un peu privilégié la vidéo. Donc si tu aimes bien, si tu es hyper à l’aise à l’oral et que c’est ta force va y. Et Tik Tok aussi !
Je ne sais pas si tu sais, mais Marie-Camille qui est prof de physique a lancé en même temps des vidéos où elle fait des sketchs avec elle-même. Elle est hyper à l’aise avec ça. Elle utilise l’humour d’une certaine manière et du coup elle est à la fois sur Tik Tok et Instagram. Son compte Tik Tok a explosé et son compte Insta a mis un petit peu plus de temps et puis voilà, il a commencé à exploser. C’est un truc de dingue !
Elle duplique les vidéos, elle enlève la marque tik tok pour mettre sur Instagram et du coup elle a cette double rentrée de personnes qui la suivent. C’est le délire !! En peu de temps !
Donc si tu trouves ton talent et que tu aimes faire et que tu le fais avec le cœur, troisième point…. Si tu fais vraiment les choses avec authenticité et plaisir et qu’on voit que tu kiffes le faire, ça va marcher !
Comment travailles-tu avec tes client(e)s ? Quelle est ta posture et qu'est-ce que tu leur proposes ?
Je leur propose un programme d’accompagnement en groupe.
Là j’en lance bientôt un d’ailleurs… Sinon je fais de l’individuel aussi. Par exemple, j’ai eu une personne pour qui ça ne marchait pas le programme de groupe parce qu’elle avait déjà son identité visuelle.
Je fais du sur mesure pour les personnes qui ont besoin. J’adore vraiment bosser sur le projet et puis on met les choses concrètes en place.
En accompagnement groupe, c’est une plateforme vidéo. On se voit toutes les semaines avec des masterclass en live. Et puis pareil, on bosse sur les projets. Enfin, dans le groupe, ils s’entraident. Il y a une belle synergie.
Quelles sont les plus grandes problématiques de tes clients ?
Il y en a beaucoup qui, quand ils voient les réseaux sociaux, ça leur fait peur.
Ils ne savent pas comment s’y prendre. Comment construire leur communication, ni sur quel réseau aller. Ils ne savent pas quoi dire, comment faire des vidéos, comment créer des templates… Lorsqu’on voit les carrousels, on se dit “mais comment on fait pour faire des carrousels ? »
En général c’est ça les problématiques. Et puis, comment trouver des clients grâce à leur vitrine.
C’est vraiment en lien avec tout ce qui est stratégie de communication et l’utilisation des réseaux sociaux et du coup, en toile de fond, il y a la technique. Il faut beaucoup passer par le téléphone et des fois c’est pas forcément hyper intuitif.
Que proposes-tu actuellement comme accompagnement ?
Mon nouvel accompagnement s’appelle « ma Com’ Authentique”.
C’est un accompagnement de six semaines en groupes.
La grande nouveauté, c’est que j’ai pris une coach avec moi. Elle va les aider à créer leur identité visuelle. Elle fait de superbes identités visuelles. Donc il y a Charlène avec moi. C’est super cool.
Je leur apprends à faire l’ADN de marque. On va vraiment faire une introspection au début : les valeurs, réfléchir sur la mission, la vision… En fait, rien qu’avec ça, il y a des déclics incroyables dès le début !
Il y a toute une ligne directive qui se dessine dès le début. On fait tous les contours de leur com et après y’a plus qu’à dérouler.
S’ils ont besoin d’apprendre Linkedin, on va voir Linkedin. On apprend ce dont on a besoin en fait. On s’adapte. c’est vraiment les bases pour pouvoir se lancer et surtout lâcher un petit peu le syndrome de l’imposteur et la peur d’être critiqué. C’est se sentir un peu en sécurité et se lancer plus facilement.
Qu'est-ce qui t'anime profondément ?
L’aventure de la vie on peut dire et la liberté ! C’’est peut-être un peu bateau de dire la liberté mais en fait c’est vraiment un truc qui me tient à cœur.
Tu vois, j’ai toujours été à droite à gauche. J’adore voyager. J’ai besoin d’être libre grâce à mon entreprise pour pouvoir bouger quand je veux et pas forcément être enfermée dans un bureau. Ça vraiment, ça m’anime.
Et de ce fait, j’ai envie de le partager. Je vois plein de personnes enfermées dans leur matrice et ça me rend triste. Et il y a plein de gens qui disent “Ah oui mais toi tu as de la chance”. “Mais non ! Vas-y ! Viens, on est bien.”
On est bien dans l’entrepreneuriat mais ça demande un peu de lâcher prise. Il y a plein de gens qui peuvent aider et comme toi par exemple à devenir libre et c’est ça que j’adore !
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