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Comment devenir confiante et surmonter ses insécurités

Comment devenir confiante et surmonter ses insécurités

Comment devenir plus confiant

Je manque de confiance en moi ou je n’ai pas assez confiance en moi.

C’est souvent ce que j’entends lorsque je demande à ma communauté ce qui l’empêche de se mettre en mouvement.

Le manque de confiance en soi est un obstacle qui empêche un grand nombre de poser des actions pour atteindre leurs objectifs de vie, qu’ils soient professionnels ou personnels.

Mais avons-nous vraiment besoin de plus de confiance en soi pour agir ?

Je ne pense pas.

Et c’est ce que je vais démontrer dans une partie de cet article.

Toutefois, il est évident que nos insécurités liées à nos peurs et nos doutes rendent difficile le sentiment de se sentir confiant·e pour agir.

Dans un premier temps, je reviendrai sur la définition de la confiance en soi et ce qu’elle implique. J’évoquerai les racines de notre manque de confiance en soi, ce qui distingue l’estime de soi et la confiance en soi et enfin, je te partagerai plusieurs stratégies pour ne plus rester dans le statu quo et concrétiser tous tes désirs.

 

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I) La CONFIANCE EN SOI : définition

Prenons juste un court moment pour définir ce qu’est la confiance en soi.

La confiance en soi est cette faculté à croire en nos propres capacités. Cette assurance nous permet de nous sentir en sécurité avec nous-même. 

Cela signifie avoir confiance en sa capacité à faire face aux défis, à atteindre nos objectifs et à surmonter les obstacles. Quand on a confiance en soi, on se sent à l’aise pour prendre des décisions et dans les interactions avec les autres. On exprime ses opinions et essaye de nouvelles choses. Une personne qui a confiance en elle a une vision positive d’elle-même et de ses capacités, ce qui lui permet d’exprimer ses opinions, de fixer des limites saines, de prendre des risques et de se lancer dans de nouvelles expériences.

La confiance en soi n’est pas innée. Elle est donc une compétence qui peut être développée en travaillant sur l’estime de soi, en gérant les pensées négatives, en se délestant de ses croyances limitantes et en valorisant ses propres succès. 

La confiance en soi n’est pas quelque chose que l’on atteint à un moment donné de notre vie. Elle n’est pas constante. Ce que nous pouvons faire, au mieux, c’est de la renforcer à chaque nouvelle étape challengeante de notre vie.

Un des piliers sur lequel on peut travailler pour développer ou renforcer ce sentiment de sécurité intérieure est l’estime de soi.

Souvent on confond estime de soi et confiance en soi. Or, ce n’est pas totalement la même chose. La confiance en soi est un pilier de l’estime de soi.

II) La confiance en soi et l'estime de soi : les différences

Contrairement à la confiance en soi qui se concentre davantage sur la croyance en nos propres capacités à relever des défis, à résoudre des problèmes et à nous engager avec succès dans le monde, l’estime de soi se réfère à l’évaluation globale et subjective que l’on a de notre propre valeur, de notre estime personnelle et de la perception que l’on a de soi. 

Il est tout à fait possible d’avoir confiance en soi dans une sphère de notre vie (exemple, la sphère familiale) et avoir peu confiance en soi dans une autre sphère (exemple, la sphère professionnelle).

Par conséquent, la confiance en soi repose davantage sur des mesures externes de succès et de valeur.

 

L’estime de soi, quant à elle, est une évaluation globale que nous faisons de notre personne comme précisé juste avant. Elle englobe ainsi les sentiments de respect de soi, d’acceptation de soi et d’amour inconditionnel de soi. 

Une estime de soi saine repose sur une évaluation positive de sa propre valeur et une acceptation de ses forces et de ses faiblesses.

Souvent, j’entends “je manque de confiance en moi” alors que le problème n’est pas au niveau des capacités à se mettre en mouvement vers un objectif mais bien de la façon dont on se perçoit et de la difficulté que l’on a à prendre conscience de sa valeur et de s’estimer pleinement.

Qu’est-ce qui fait que l’on peut manquer de confiance en soi ? Quelles sont les origines de notre difficulté à avoir confiance en nos capacités pour faire face aux difficultés qui nous séparent de la satisfaction d’un désir ou de l’atteinte d’un objectif ?

 

III) Les racines de notre manque de confiance en soi

Les origines se trouvent très souvent dans notre petite enfance. Mais au fur et à mesure de nos expériences de vie, nous avons été amené·e·s à renforcer nos croyances limitantes sur nos capacités à faire face aux défis de la vie.

Chaque histoire est unique. Les origines de nos insécurités peuvent donc varier d’une personne à l’autre. 

Toutefois, il existe des facteurs communs.

1) Les expériences passées négatives

Les expériences passées d’échec, de critique ou de rejet ont pu avoir un impact significatif sur notre niveau de confiance en soi. 

De même, les événements traumatisants, l’intimidation ou les réactions négatives constantes peuvent miner la confiance en notre capacité et créer des doutes constants.

 

2) La comparaison

C’est un piège dans lequel on peut facilement tomber que ce soit pendant l’enfance, l’adolescence ou même adulte.

Se comparer constamment aux autres et se sentir “moins” a indéniablement un impact sur notre manque de confiance en soi et de façon plus globale, sur notre estime de soi. 

Dans une société très tournée vers les médias sociaux et l’omniprésence de l’importance de l’image, la pression pour être à la hauteur des images idéalisées et des réalisations peuvent accroître notre manque de confiance en soi.

 

3) Le manque de soutien, de validation de notre entourage

Grandir dans un environnement où nos réalisations et nos efforts sont systématiquement minimisés, rejetés ou même non reconnus peut impacter notre niveau de confiance en soi. 

Le manque de soutien, d’encouragement et de renforcement positif de la part de la famille, des amis ou de toutes autres personnes qui nous sont familières peut contribuer au doute de soi.

 

4) Les normes et les attentes sociétales irréalistes

Les normes sociétales, les attentes culturelles et les représentations médiatiques établissent souvent des normes qui semblent irréalistes en matière d’apparence, de réussite ou de réalisations. La difficulté à répondre à ces attentes peut nous conduire à ce sentiment d’inadéquation et donc de faible confiance en soi.

On nourrit alors au quotidien des pensées telles que :

“Je ne suis pas capable”, “je ne suis pas à la hauteur”, “je n’ai pas l’intelligence ou les compétences pour…”, “je n’ai pas l’argent…”

 

IV) Avoir plus confiance en soi pour réussir, une idée reçue ?

J’ai très souvent partagé sur les réseaux sociaux et auprès de ma communauté, que nous n’avions pas besoin d’avoir plus confiance en soi pour nous mettre en mouvement.

A force d’échanges, je me suis rendue compte que l’expression “je manque de confiance en moi” était pratiquement devenue une excuse pour rester dans sa zone de confort même si celle-ci est inconfortable.

A un moment donné, ce n’est pas “plus de confiance” dont on a besoin mais de courage tout simplement !

Bien évidemment, si tu évalues, sur une échelle de 1 à 10, que ton niveau de confiance en soi est inférieur à 5, il va être important de développer cette compétence. Sinon, c’est du courage dont tu as besoin.

Les personnes que tu observes et qui ont atteint ce que tu désires atteindre ont toujours des pensées négatives. Elles sont souvent dans le doute. Seulement, elles ne laissent pas cette petite voix négative prendre le pas sur leurs ambitions et aspirations. Elles avancent avec leur doute et leurs peurs. Elles se disent consciemment “j’ai peur ET j’y vais.”

Avoir plus confiance en soi n’est jamais une finalité. Si tu désires avoir plus confiance en toi, demande toi dans quel but ? Pour faire quoi ? Pour atteindre quels objectifs ?

Souvent je parle du concept de la prison dorée, cette situation dans laquelle, malgré ton mal-être, tu restes parce que tu as un salaire confortable, des avantages, de bonnes conditions de travail. Lorsque tu es dans cette zone, c’est là que le danger te guette. 

Parce que tu peux vite tomber dans “je me satisfais de ce que j’ai”. 

Tu peux facilement te trouver mille et une excuses qui te garderont bien au chaud dans cette zone de confort pas si confortable que cela : 

“Je n’ai pas à me plaindre”, “j’ai quand même un bon salaire qui tombe à la fin de chaque mois”, “il y a pire comme situation”, “l’herbe n’est peut-être pas plus verte ailleurs”.

Mais…

Tu peux t’autoriser à avoir plus dans ta vie si tel est ton désir. Tu n’as pas besoin de te contenter de ce que tu as.

Tu peux t’autoriser à être pleinement épanoui·e dans toutes les sphères de ta vie, sans exception. 

Et pour atteindre, cet idéal, il faut agir.

V) La confiance en soi se construit à partir de nos résultats

Si tu te persuades que tu as besoin d’avoir plus confiance en toi pour agir, tu risques d’attendre longtemps.

Parce que ta confiance en soi se construit à partir des résultats que tu obtiens. Donc si tu n’agis pas, tu restes dans le statu quo. Et pour te mettre en mouvement, ton objectif ne sera pas de travailler à développer ta confiance en toi mais bien à te défaire de toutes tes programmations inconscientes qui te retiennent dans le passé (ex: peur d’échouer ou de réussir, peur du changement, l’impression de ne pas assez de compétences…).

Tu n’as pas besoin de ressentir plus de confiance en toi pour être confiant·e. Ce dont tu as besoin, c’est d’un but, un idéal, une vision qui t’anime profondément. Ce sera ton carburant pour agir.

Ce qui donne ce sentiment de confiance, de sécurité intérieure, c’est le fait d’expérimenter, tester, faire de nouvelles choses. C’est ce qui te permettra de te sentir plus en confiance.

Je t’invite donc à te demander quelles histoires tu te racontes pour ne pas être dans l’action ? Quelles sont les croyances limitantes et les peurs qui te retiennent en arrière ? Lorsque tu te caches derrière “je manque de confiance en moi”, quel est le but ultime que tu veux atteindre ? Et si tu manques de clarté sur l’objectif même, c’est qu’il y a des freins psychologiques qui t’empêchent, là aussi, d’obtenir cette clarté.

Lorsque tu ressens un désir, c’est que tu as le potentiel de le concrétiser. Bien évidemment, en fonction du désir, il y a très probablement un décalage entre ton ambition et tes capacités. Mais tu peux devenir la personne qui est en capacité de satisfaire ses désirs si tu te délestes des freins psychologiques qui t’empêchent d’agir et nourrissent tes insécurités.

Maintenant, ceci étant dit, je vais te partager quelques stratégies simples à implémenter dans ton quotidien.

 

VI) Comment développer sa confiance en soi pour se sentir confiant

a) Sortir de sa zone de confort

Souvent on dit que la magie opère en dehors de la zone de confort. 

Bien évidemment, sortir de sa zone de confort peut être intimidant, mais c’est un moyen essentiel de développer sa confiance en soi et d’explorer de nouvelles opportunités. 

Alors comment faire pour faire un petit pas de côté sans se brûler les ailes ?

  1. Identifier les peurs et les limites qui nous retiennent dans l’atteinte d’un objectif ultime clairement identifié (ex: Générer un CA de X par mois pour pouvoir quitter mon job salarié). 
  2. Fixer des objectifs réalistes et réalistes qui vont nous obliger à sortir de notre zone de confort et nous mener vers notre objectif ultime (ex: organiser ma première conférence en présentiel)
  3. Expérimenter de nouvelles activités, de nouvelles habitudes, de nouvelles compétences et observer ce qu’il en ressort de bon pour notre croissance personnelle et l’atteinte de notre objectif ultime.
  4. Accepter l’échec comme une occasion d’apprentissage : Sortir de sa zone de confort implique souvent de prendre des risques et de faire face à l’éventualité de l’échec. Il est important de changer votre perspective et de considérer l’échec comme une opportunité d’apprendre, de grandir et d’évoluer. 
  5. S’entourer de personnes positives que ce soient des amis, des pairs, des professionnels ou des mentors.
  6. Adopter une mentalité de croissance pour toujours avancer malgré les difficultés et les obstacles
  7. Célébrer ses réussites

b) Cultiver l’estime de soi

Comme pour tout travail de croissance personnelle, renforcer son estime de soi demande du temps, de l’engagement et de la pratique, surtout si l’on fait le travail seul·e. Un soutien avec un professionnel du mieux-être peut aider à explorer les causes profondes de notre faible estime de soi et nous guider dans notre cheminement vers une estime de soi plus saine.

  1. Pratiquer l’auto-compassion en étant dans la bienveillance vis-à-vis de soi.
  2. Identifier ses forces et ses réussites en faisant une liste de ses qualités positives et des choses que l’on a réussies dans le passé. Cela permet de cultiver une vision positive de soi-même.
  3. Éviter la comparaison excessive. Nous avons tous et toutes notre propre histoire de vie. Nous avons en fonction de cela. Ce qui importe, c’est de se concentrer sur sa propre croissance personnelle et ses propres progrès 
  4. S’entourer de personnes positives, bienveillantes et soutenantes qui nous apprécient pour qui nous sommes.
  5. Prendre soin de soi physiquement et mentalement : Une bonne hygiène de vie et le fait de prendre le temps de s’apprêter contribue à une meilleure estime de soi.

Pour aller plus loin : 5 exercices simples pour développer son estime de soi de façon durable

 

c) Changer ses pensées négatives en pensées positives

Nos pensées ont une incidence indéniable sur notre vie. Lorsque nous changeons la façon dont on regarde une situation, nous transformons la réalité.

Si tu te persuades que face à tel ou tel défi ou obstacle, tu ne seras pas la hauteur, alors tu auras raison.

J’aime beaucoup ce genre de message qui exprime que quoi que nous pensons, nous avons raison. Et c’est juste. Car les pensées que nous nourrissons au quotidien sont des certitudes pour notre cerveau. Ce qui implique qu’il recherchera toujours dans notre environnement de quoi nous conforter dans ce que l’on croit.

 

Par conséquent, si tu changes tes pensées, tu changes ta réalité.

 

Au lieu de te persuader que : 

 

“je ne sais pas faire”, “je ne vais y arriver”, “je ne me sens pas compétente”, “je ne me sens pas capable”, “je n’ai pas d’argent”

 

Demande toi :

 

“Qu’est-ce qui est possible pour moi de faire ou d’être pour … ?”

 

Lorsque tu changes ta façon d’aborder une situation, lorsque tu changes ton discours intérieur, ta réalité sera différente parce que tu auras signifié à ton cerveau d’envisager la situation sous un autre angle. Ce qui permet d’ouvrir de nouvelles perspectives.

Des perspectives qui te permettront d’agir plus facilement, d’obtenir des résultats et donc de développer ta sécurité intérieure en te sentant plus confiant·e.

 

 

Conclusion

La confiance en soi est un voyage personnel perpétuel.

A chaque nouveau défi, tu pourras ressentir ce sentiment de ne pas être capable. Ce qui importe, c’est de renforcer sa sécurité intérieure. Ensuite, le courage te permettra d’avancer au lieu de rester dans le statu quo en te persuadant que tu as besoin de plus de confiance en toi.

Bien évidemment, si tu sens trop de fébrilités, trop de résistances, il sera important de t’appuyer sur tous les supports que tu pourras trouver pour développer et renforcer cette compétence. Ensuite, la confiance en soi se construit dans les résultats, ce qui implique que tu avances avec la peur mais toujours dans l’écologie de soi.

Inutile de rajouter d’autres traumatismes, blessures émotionnelles et croyances limitantes.

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