La clé ultime pour se débarrasser du syndrome de la bonne élève
Quand le fait d’être une bonne élève pendant sa scolarité devient un véritable handicap au travail…
Je vous parle du syndrome de la bonne élève, de ces comportements et de ces habitudes pris sur les bancs de l’école et qui s’avèrent, une fois adulte et dans le monde de l’entreprise, de véritables freins aux ambitions professionnelles !
Alors comment savoir si l’on souffre de ce syndrome? Quels en sont les symptômes et comment faire pour s’en débarrasser ?
Je vous en parle dans ce nouvel article.
C’est quoi une « bonne élève » concrètement : définition
Et oui, commençons, par le commencement ! C’est quoi concrètement une bonne élève ? Quelle est la psychologie de la bonne élève ?
Cela ressemble à une enfant qui a de bonnes notes, de bonnes appréciations, des encouragements et des félicitations. Elle respecte les règles, l’autorité et suit les consignes à la lettre.
Bref, une petite fille sage, docile, qui ne dort pas du cadre, qui est serviable, qui travaille dur et qui est sérieuse… Une fille, en somme !!!!
A l’école, les règles sont finalement très simples. Vous suivez les consignes, vous respectez l’autorité, vous étudiez et travaillez dur pour avoir de bonnes notes et bien sûr vous obtenez les félicitations de celui qui détient, à vos yeux, la vérité… Je veux parler de votre instit’ ou votre prof !
Lorsqu’à l’école, vous travaillez bien, la reconnaissance tant attendue, en règle générale, est très concrète : c’est la bonne note ! Et si jamais, elle n’est pas au rendez-vous, alors vous avez tendance à vous auto-flageler, à vous juger nulle et incompétente.
Et généralement, la reconnaissance en milieu scolaire, ça donne : des bonnes notes et un passage au niveau supérieur !!!
Le problème est qu’une fois sortie du système scolaire et que l’on met les pieds dans le monde de l’entreprise, les règles changent…
Et là, c’est le drame !
La bonne élève, une incomprise dans le monde impitoyable de l’entreprise
Les codes de l’entreprise d’aujourd’hui sont encore énormément empreints de masculinité et de machisme. Les promotions ne sont pas forcément données à celles et ceux qui font bien (et même très bien) leur job mais à celles et ceux qui savent communiquer, se vendre et se montrer.
Finalement, c’est un peu à la tête du client…
On se retrouve face aux stéréotypes… Ces opinions clivantes qui nous pourrissent bien la vie !
Au XXIe siècle, on formate encore les petites filles de telle sorte que si elles n’obéissent pas, si elles courent dans tous les sens, sont bruyantes, pas très coquettes… Et bien, c’est qu’elles ne sont pas vraiment des petites filles mais plutôt des p’tits garçons manqués!!! Moi qui est deux filles, je vais avoir du boulot !!
Et l’inverse est également valable… Si vous vous retrouvez face à un petit garçon qui ne court pas dans tous les sens, qui est sage, poli et que finalement, on remarque à peine, et bien on va le cataloguer de « mauviette » !!
Bref, on se retrouve face à de beaux produits de l’éducation bien ancrés dans notre société. Donc si vous avez le sentiment d’être dans votre vie professionnelle une bonne élève, soyez bienveillante avec vous-même car véritablement, cela n’est pas de votre faute !
Nous ne devrions donc pas être étonnée à constater qu’autant de femmes qui veulent s’accomplir professionnellement et occuper des postes à responsabilités, se heurtent à des freins psychologiques.
Mais avant de vous proposer des pistes d’action, voyons si vous êtes vraiment concernée par ce syndrome de la bonne élève…
Souffrez-vous du syndrome de la bonne élève : focus sur les symptômes
- Etiez-vous, à l’école, une bonne élève, consciencieuse, disciplinée et aujourd’hui, vous avez vraiment l’impression que votre carrière stagne. Vous avez le sentiment, malgré votre excellent travail, de ne pas être reconnue à votre juste valeur par votre hiérarchie,
- Vous croulez sous le travail et vous vous retrouvez bien souvent à faire le boulot des autres,
- Vous avez des difficultés à vous affirmer et oser dire « non » à des sollicitations extérieures,
>> Pour aller plus loin sur le sujet, vous pourriez être intéressée par L’affirmation de soi, une compétence relationnelle pour de bonnes relations.
- Vous n’arrivez pas à affirmer vos ambitions, vos envies ou vos projets,
- Vous faites bien votre travail en espérant en retour des félicitations, une reconnaissance autre que le salaire qui ne vient… JAMAIS,
- Vos collègues et même votre manager vous sollicite régulièrement pour établir un dernier rapport, dossier… Bref, vous êtes la bonne poire de service comme peut-être vous l’étiez, enfant, à l’école,
- Vous êtes une véritable perfectionniste, vous faites bien et même plus que ce qu’on vous demande,
- Vous exécutez ce qu’on vous demande sans dire un mot,
Alors, ça vous parle ?
Si vous vous retrouvez dans une ou plusieurs de ces situations, alors il se pourrait bien que vous soyez concernée ! Et je compatis car c’est bien loin d’être très agréable… D’autant plus si vous le cumulez avec le symptôme de l’imposteur !!!
On s’en sort comment ? LA clé ultime !
La bonne nouvelle est qu’effectivement, il est possible de se sortir de ce carcans. Cela demandera des efforts parce qu’il s’agit d’opérer une transformation dans sa façon de se percevoir et de percevoir les autres.
Dans le milieu professionnel, si vous voulez évoluer, obtenir une promotion, il vous faudra apprendre à vous vendre (et oooh combien je sais à quel point nous sommes nombreuses à détester ça !!!), à se mettre en avant, à communiquer ouvertement nos ambitions, à être force de proposition, à affirmer ce que l’on souhaite voir concrétiser pour l’entreprise, pour son service, pour ses collaborateurs et pour soi.
Vous devez vous donner la permission tout simplement !
– La permission de ne pas suivre certaines règles,
– La permission de dire que vous n’êtes pas d’accord,
– La permission de choisir ce qui vous convient, ce qui a du sens pour vous,
– La permission de dire « non » lorsque vous corps vous ordonne de dire stop,
– La permission de sortir des sentiers battus,
A vouloir trop bien faire, à être loyale et à ne surtout pas rechigner à la tâche, la bonne élève à l’école se transforme « en parfaite numéro 2 » en entreprise comme le dit si justement Marie DONZEL, Directrice de Donzel & Compagnie, un cabinet de conseil en innovation sociale.
Pour réussir et vous délivrez, vous devez être… INSOUMISE ! C’est véritablement en vous affirmant, en innovant, en testant et en acceptant d’être imparfaite que vous exploiterez votre potentiel et qu’aux yeux des autres, vous revêtirez le costume de leader !
Et c’est également à ce moment là que vous serez plus armée pour solliciter notamment quelques compensations ou avantages qui vous permettront de mieux concilier votre carrière et votre famille… Je pense notamment à des journées de télétravail ainsi qu’au fait d’échapper à des réunions à 18h le soir !!
Alors dites-moi quelle première petite action allez-vous mettre en place pour vous libérer de ce syndrome de la bonne élève ?
Photo by Alexandra Ișvănescu on Unsplash
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