Comment développer sa confiance en soi grâce à deux piliers fondamentaux ?
La confiance en soi est notre capacité à atteindre nos résultats, à réaliser nos objectifs.
Elle est essentielle dans toutes les sphères de notre vie car elle inspire la confiance chez les autres.
Lorsque l’on a confiance en soi, on atteint plus facilement nos objectifs, on a de meilleures relations, on attire les bonnes opportunités, on sait gérer les conflit…
Derrière la confiance, on retrouve les notions de performance, de réussite, de succès, d’efficacité…
Elle se différencie de l’estime de soi, qui se rapporte davantage à l’appréciation cognitive et émotionnelle de notre propre valeur.
Dans ce nouvel épisode, je t’invite à aller plus loin dans la compréhension de ces deux notions et je partage avec toi les deux piliers fondamentaux sur lesquels nous devons porter notre attention (et faire le travail) pour développer sa confiance en soi.
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1. L’estime de soi et la confiance en soi
Je voudrais qu’on mette la confiance en soi en parallèle avec l’estime de soi.
Très souvent quand je rencontre des personnes de ma communauté ou que j’échange avec elles et que je demande : « Quels sont les obstacles ou les freins que tu rencontrent ? » Elles me disent : “Je n’ai pas forcément confiance en moi”. Quand on creuse un peu, ce n’est pas forcément une question de confiance en soi. Les personnes sont dans l’action, ont confiance en leur capacité à réussir. Par contre, elles n’ont pas une bonne estime personnel.
Alors l’estime de soi, c’est quoi ?
C’est la valeur que tu te donnes. C’est l’image que tu as de toi. C’est l’amour inconditionnel de qui tu es, de tes parts de lumière, de ton pardon. C’est vraiment embrasser toute notre dualité et être dans l’acceptation de celle-ci. Donc l’estime de soi revient vraiment à sa propre valeur.
Parfois on peut avoir confiance en soi, être dans l’action. On croit vraiment qu’on va réussir mais par contre derrière on peut sentir qu’on n’a pas suffisamment de valeur ou qu’on ne le mérite pas.
Du coup, qu’est-ce qui se passe ? Peut-être qu’on va être dans l’action ou dans un mouvement du corps. Mais ça ne sera pas un mouvement cohérent. Ce ne sera pas une action qui va soutenir la personne que tu es. Très souvent, il y a une question et des croyances en lien avec le mérite. C’est une fameuse croyance en lien avec “je ne suis pas assez” ou alors “je suis trop”.
Exemple : “je ne suis pas assez intelligente”, “je ne suis pas assez compétent”, “je n’ai pas une situation matérielle assez stable”, “je suis trop sensible/émotive”, “je suis trop spontanée”, “je suis trop perfectionniste”
Toutes ces choses qui sont vraiment en lien avec l’image que l’on a de soi et l’amour que l’on peut porter à soi-même. C’est vraiment important de mettre les deux en parallèle et de bien faire la distinction.
Où en es-tu aujourd’hui ? Est-ce que tu doutes de ta capacité à réussir ? Est-ce que tu doutes de ta valeur et de mériter de vivre cette nouvelle vie professionnelle ? Il va falloir travailler sur les deux plans.
Faire preuve de courage pour sortir de sa zone de confort
Ce qui est aussi important à prendre en considération, c’est quand on a confiance en notre capacité à aller de l’avant, à dépasser les obstacles, c’est qu’on est dans quelque chose de connu. La magie opère au-delà de nos peurs et de notre zone de confort. Quand on a besoin de sortir de cette zone de confort, on a besoin d’un ingrédient supplémentaire qui est le courage. Le courage, c’est vraiment une vertu qui est noble. C’est ce qui va te donner l’élan d’aller plus loin et de sortir de cette fameuse zone de confort. (qui est en fait ta zone de connu pour aller vers l’inconnu)
Donc, c’est important d’en prendre conscience. Avoir confiance en soi, c’est bien parce que très souvent on l’utilise dans cette zone de confort. Mais quand aujourd’hui on envisage d’embrasser l’inconnu, de lâcher nos repères existants pour se construire de nouveaux repères, on va avoir besoin de faire preuve de courage. (dans les actions que l’on pose et dans les décisions que l’on prend)
2. Les 2 piliers fondamentaux pour développer sa confiance en soi
Ensuite, j’ai pris conscience qu’il y avait deux piliers majeurs sur lesquels tu peux d’ores et déjà travailler pour développer ta confiance en toi.
A. Travailler son état d’esprit pour développer sa confiance en soi
Tout d’abord, le premier pilier pour développer sa confiance en soi est l’état d’esprit. C’est vraiment intéressant de travailler sur ton dialogue intérieur et tes croyances limitantes. Il faudra tout d’abord les identifier puis les déprogrammer pour en programmer des nouvelles qui vont être aidantes.
Il faut travailler sur tout ce qui est en lien avec notre discours intérieur, toutes les pensées négatives en lien avec notre capacité à agir. Tu peux faire ce travail par rapport à l’estime personnel. Mais pour l’instant, aujourd’hui, on est confiant en soi.
Quand tu es en train de vouloir poser une action, c’est de te dire : “Aujourd’hui, je prends rendez-vous avec mon N+1. J’ai vraiment envie que l’on aborde la question de la rupture conventionnelle.” Quel est le discours qui peut t’empêcher de dormir correctement. Cela peut être quelque chose qui te tient éveillé comme “ok je prends rendez-vous mais si jamais ça le fait pas”, “oui mais aujourd’hui je ne vais pas avoir le temps parce que je suis en train de travailler sur un projet qui me prend tout mon temps”, “oui mais là ce n’est pas le moment parce que ma N+1 va partir en vacances ou elle est certainement overbookée”, etc.
C’est toutes ces fausses bonnes excuses dans lesquelles tu t’enfermes au quotidien et qui t’empêchent d’être dans l’action. Comment on fait pour travailler ce point ?
Tu peux le faire simplement avec du journaling. C’est comme le journal intime que tu pouvais avoir quand tu étais adolescente. Tu notes tout ce que tu es en train de te dire ou qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui je n’ai pas suffisamment confiance en moi pour prendre ce rendez-vous et accepter ce rendez-vous. Qu’est-ce qui fait que je n’ai pas suffisamment confiance en moi sur le fait de d’obtenir cette rupture conventionnelle ? Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui, je n’arrive pas à me lancer dans ce projet entrepreneurial qui pourtant me fait vibrer.
Tu écris de façon spontanée toutes les pensées et les émotions qui remontent en lien avec ça. Il s’agit ici de porter à la conscience les croyances limitantes qui se cachent derrière toutes ces pensées négatives.
B. Travailler sa posture et être dans l’action aident à développer sa confiance en soi
Être dans l’action et le mouvement et se préparer
Ensuite, le deuxième pilier est en lien avec le corps. C’est cette capacité à être dans l’action, dans le mouvement. Mais il y a aussi toute cette partie dont on ne parle pas forcément beaucoup mais qui est en lien avec la préparation. Quand on sent qu’on a pas forcément confiance en soi, on peut faire aussi des choses très pratico-pratique. (se préparer à un événement, à un un entretien d’embauche, à présenter son projet, etc.) Dans cette action de préparation, il y a certes l’activité intellectuelle mais il y a aussi ce mouvement du corps.
Se préparer, ça va être par exemple de prendre ton ordinateur, une feuille et te dire : “Quel est l’objectif à 6 mois ? Où est-ce que j’ai envie d’être d’ici 5 ou 6 mois ?” Tu formalises tes objectifs, les différentes actions et étapes que tu vas avoir besoin de traverser pour atteindre cet objectif-là. Face aux actions que tu as envie de poser et aux différentes étapes que tu auras pu identifier, je t’invite à identifier les différents obstacles. Parce que très souvent, on fait un plan d’action mais peut-être que la première étape elle te fait un peu peur. On va donc fixer en dessous des objectifs, quelles sont les premières petites étapes que je peux mettre en place pour atteindre ce premier palier.
C’est très bien de mettre en face de ton plan les obstacles que tu peux rencontrer.
Travailler sa posture physique
L’autre partie de ce deuxième pilier qui est en lien avec le corps est la posture physique. Toi-même, tu te rends bien compte quand tu vois quelqu’un entrer dans une pièce. Si la personne a le dos rond et les épaules baissées, tu sens qu’elle a pas forcément confiance en elle. Donc travailler ta posture va t’aider aussi à développer ta confiance en toi.
Dans un premier temps, je t’invite à tester pendant la lecture de cet article. Redresse tes épaules, ouvre ton torse. Voilà. Et qu’est-ce qui se passe dans ta physiologie tout de suite ? Tu sens qu’il y a comme une sorte de force et de puissance d’assise qui s’installe tout naturellement dans la physiologie de ton corps.
De même, je t’invite à faire ce travail quotidiennement et à être attentive à ta posture. Si régulièrement tu marches dans la rue et que tu as les yeux baissés et/ou les épaules qui tombent, regarde droit devant toi et redresse-toi.
C’est dans cette physiologie que tu vas venir nourrir ta confiance en toi. De plus, les personnes en face de toi vont ressentir la confiance que tu inspires. Et ça, ça n’a pas de prix ! C’est extrêmement important de faire ce travail. Tu verras que plus tu vas le faire et plus ça deviendra un automatisme pour toi. Après, dès que tu te lèveras, tu auras les épaules redressées et le torse bien ouvert.
Une posture droite est une posture d’ancrage qui inspire la confiance et un certain charisme.
3. Quelques pistes supplémentaires pour aller plus loin dans le développement de la confiance en soi
A. Apprendre à bien se connaître et à identifier ses talents et ses aptitudes
Il va être intéressant aussi d’apprendre à bien se connaître, à identifier ses talents, ses aptitudes, ses forces de caractère, ses qualités mais aussi ses faiblesses. Encore une fois, on embrasse notre dualité entre nos parts de lumière et nos parts d’ombre. C’est important de faire ce travail de reconnexion à soi et de s’approprier son identité. C’est vraiment essentiel. Plus on se connaît, plus on est d’accord avec notre identité et plus on s’engage vers la satisfaction de nos désirs profonds.
Là, on est vraiment dans la confiance en notre capacité à aller vers ce qui nous fait vibrer, à construire cette vie idéale qu’on souhaite aujourd’hui. Matérialiser, c’est la première piste de travail sur laquelle tu peux d’ores et déjà travailler.
B. Travailler sur la nécessité de prendre soin de soi
Par rapport au pilier sur l’état d’esprit, pour avoir plus confiance en toi, tu peux aussi travailler sur la nécessité de prendre soin de toi. Prendre soin de soi, ce n’est pas juste aller chez l’esthéticienne ou le coiffeur et faire sa séance de sport. C’est beaucoup plus profond. C’est vraiment implémenter dans son quotidien, des actions qui vont nous nourrir et nous faire plaisir.
Par exemple : prendre un temps de lecture, de méditation, prendre un bain de temps en temps, suivre une formation. Cela peut être aussi de ne rien faire. Juste être en connexion avec soi pour reconnecter aussi avec toutes ses parts de notre passé qui nous ont permis à un moment donné d’être dans l’action et dans la réussite.
C’est important de travailler sur cette chose-là qui est vraiment de prendre soin de toi. Quand on le fait, tu travailles aussi sur ton estime personnel. C’est important de prendre en compte ce point. On a tendance à passer au second plan. Il y a toujours quelque chose de plus prioritaire.
Encore une fois, c’est vraiment de se mettre au premier plan et de venir nourrir la relation que l’on a avec soi. C’est seulement quand on est dans ce travail là qu’on est aussi plus en capacité de prendre des autres. C’est important de sortir de la croyance que quand on se met en priorité, on est égoïste. Cela n’a strictement rien à voir. Il ne faut pas tomber après dans les travers du nombrilisme et du narcissisme. C’est plutôt de te dire : “Aujourd’hui je suis la priorité dans ma vie. Je suis la seule personne sur qui je puisse compter.” C’est important aussi d’en prendre conscience et de travailler sur ça pour nourrir la confiance en soi.
C. Travailler sur la notion d’incertitude
L’autre chose sur laquelle tu peux aussi travailler, c’est tout ce qui est en lien avec l’incertitude. Souvent quand on a du mal à sortir de notre prison dorée, de notre zone de confort, c’est parce que derrière il y a l’inconnu. On va sortir de nos repères et on ne sait pas ce qui va advenir.
Peut-être qu’aujourd’hui, on est en train de se dire : « Waouh je vais quitter mon entreprise. Je vais me lancer dans ce projet qui me tient tant à cœur. Mais je ne sais pas ce que les actions que je vais poser vont donner comme résultats. » On ne peut pas savoir. On aura beau se préparer et tout faire pour que ça fonctionne, on ne sait pas ce qu’il va se passer. Toute notre vie fonctionne comme ça.
Cela fait partie du jeu de la vie. On ne peut pas tout savoir à l’avance. La vie est par nature faite d’incertitude. Donc l’incertitude, c’est quelque chose que tu dois apprivoiser et intégrer.
Souvent quand on n’a pas suffisamment confiance en nous, en notre capacité à atteindre nos objectifs, à créer cette vie qui nous fait vibrer et qui nous donne vraiment envie. C’est parce qu’en fait on se dit : “Si je le fais et que ça ne marche pas ? ”, “Si je fais ça et que finalement, je n’ai pas les résultats que je voulais ? ”
La vie est faite d’incertitude. Tu es la seule personne sur qui tu puisses compter aujourd’hui. C’est vraiment se dire “Je fais avec l’incertitude. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je pose mes actions et j’avance sur mon chemin de vie, vers mes objectifs et la concrétisation de cette vie que j’ai envie de voir se matérialiser.” Peut être que les actions que je vais poser n’auront pas de résultats ou peut-être que les actions tu vas poser auront des résultats au-delà de tes attentes. Tu ne peux pas savoir. C’est apprivoiser l’incertitude et intégrer le fait que l’incertitude fait partie du jeu. C’est un élément de ton équation à prendre en considération.
Conclusion
Tu as pu voir qu’il n’y a rien de bien compliqué. Tu peux faire ce travail au quotidien en gardant à l’esprit ces deux piliers. Choisis les actions qui te parlent le plus. Nous avons besoin de noter les choses et de les implémenter dans notre quotidien pour pouvoir en tirer les bénéfices. Les bénéfices commencent à être ressentis après un minimum de 21 jours. Au bout de 21 jours, tu n’auras que les premiers bénéfices mais ça ne sera pas devenu un automatisme. Si le sujet de la création d’une nouvelle habitude t’intéresse, je t’invite à aller lire mon article sur le sujet. Tu sauras comment créer une nouvelle habitude de vie de manière simple et pérenne.
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